Magazine Cinéma

Cléa Koff : Freezing - 2012

Par Obiwanagain

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Un livre dans la main.

Déjà ça n’arrive pas si souvent :-)

Une 4ème de couverture : plutôt jolie l’écrivain….. Anthropologue en plus !

Première réflexion (et sûrement la dernière :-) ) : Cela annonce sûrement des meurtres détaillés, une réelle vison de ce travail comme peut l’annoncer le résumé :

« Jayne Hall et Steelie Lander dirigent l'Agence 32/1 spécialisée dans l'identification de personnes disparues. A la demande du FBI, elles intègrent une enquête impliquant un serial killer dont la spécialité est de démembrer ses victimes. »

Bizarre, par contre, ca me fait penser à une série télé tout çà !

Les Experts ? Non rien à voir, y a le FBI là

Esprits criminels ? Non, on a deux anthropologues ici

Bones !!!! Oui c’est çà

Ca ne fait pas très flatteur pour commencer, mais il est vrai que l’on va trouver un jeu amoureux entre une de nos spécialistes et un de nos enquêteurs du FBI. Heureusement la similitude n’est pas totale.
En effet, ce polar commence très fort et se poursuit sur un très bon rythme avec son taux de rebondissements qui nous tient en haleine tout le long du livre.
L’histoire en elle-même est plutôt bien pensée même si des habitués du thriller vont trouver assez vite le coupable.

Le rythme et l’histoire : ok, par contre, grosse déception concernant ce métier, on s’attend à des détails, la description du métier, l’autopsie, etc…. Là-dessus, on n’a pas grand-chose à se mettre sous la dent.

Pourtant, dès le début ca partait bien : nos deux spécialistes était conviés à l’autopsie du FBI et là on s’y croirait mais après plus rien…. Cléa Koff préfère prendre le chemin du polar basique : rapport hommes-femmes, thèmes de la mort et femmes battues par exemple (attention je n’ai rien contre ces thèmes ! Mais ca n’apporte pas une réflexion assez neuve, tout juste, nous apprenons comment ces femmes peuvent être aidées aux Etats-Unis.)

Dommage.

L’écriture, pour un premier roman est plutôt simple certes mais pas de fioritures et d’essais culcul à la Musso, c’est déjà pas mal ! On pourrait reprocher, je pense, une traduction pas assez travaillée car elle aurait pu rendre ce livre un peu plus construit.

En conclusion, un livre distrayant, avec ses rebondissements tenant en haleine, mais dont on en attendait plus du fait du métier de l’écrivain.

On reste un peu sur sa faim comme un Mac Do où la serveuse nous dit qu’elle n'a plus de frites et qu’elle nous les apportera, mais au bout de 25 minutes elle ne vient pas et il faut aller les chercher vous-mêmes en doublant la queue qui vous regarde de travers !!!!!!!

Oups, pardon

Je m’égare

Mais je pense que vous avez compris l’image si je puis dire…..

Note : 11,5/20


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