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Le "plane spotting", vous connaissez ?

Publié le 20 mai 2013 par Bonnetvoyageur @Bonnetvoyageur

Par beau temps des dizaines de passionnés se massent aux abords des pistes des aéroports du monde entier pour observer, répertorier et photographier les avions. La pratique vise surtout les avions de ligne, mais les hélicoptères et autres types d’appareils sont également concernés.

Source : squidoo.com

Les spotters scrutent le ciel à la recherche de leur graal : un modèle d’avion rare et, de préférence, être le premier à le spotter. Dans leur quête de rareté, ils s’assimilent à des philatélistes. L’avion rare est celui qui ne dure que quelques heures ou quelques jours.

Leurs outils : un appareil photo, un cahier (pour noter les plaques d’immatriculation des avions) ou une paire de jumelles.

En plus des décorations et publicités sur les carlingues – pour promouvoir un événement par exemple –, les puristes apprécient particulièrement les hybrides (une compagnie aérienne loue un avion pour une durée relativement longue et le repeint à ses couleurs).

En matière de photo, la discipline a ses règles strictes. Un vrai cliché de spotter est un avion pris de profil, par beau temps, sans reflet, sur lequel le nom de la compagnie et l’immatriculation se distinguent facilement.

D’origine anglaise

L’origine du plane spotting remonte à la Seconde Guerre Mondiale. Le gouvernement britannique avait chargé un réseau de civiles de surveiller le ciel pour repérer les bombardiers allemands et donner l’alerte. Les Anglais sont restés les grands spécialistes de la discipline. Beaucoup ne prennent pas de photos, mais compilent minutieusement dans un cahier les immatriculations, le jour et le lieu de passage des avions.

Une pratique encadrée, des espaces aménagés

Source : frozenjustice-blogspot-com

Avec le renforcement des mesures de sécurité autour des principaux aéroports français, la pratique est très encadrée. Ainsi depuis 2006 à Roissy-CDG, la préfecture a mis en place une procédure d’autorisation. Ils sont près de 6.000 à détenir le précieux sésame. Parmi ces passionnés, des étrangers venant des Pays-Bas, du Royaume-Uni ou d’Allemagne.

D’autres aéroports ont aménagé des espaces pour les spotters. A Bruxelles, une terrasse restaurant leur est accessible. A Barcelone, des plates-formes ont été créées pour leur permettre de prendre des photos sans grillages. Au Royaume-Uni ou aux États-Unis, les spotters sont intégrés dans les plans de sécurité des aéroports.

Il existe même, à l’étranger, des agences de voyages spécialisées dans le plane spotting. Elles proposent visites guidées des grands aéroports internationaux, chambres d’hôtel avec vue sur le tarmac, sans oublier les autorisations nécessaires.

L’un des lieux les plus prisés par le grand public

L’un des spots les plus prisés : la plage de Maho Beach, attenante à l’aéroport international Princesse Juliana de Saint-Martin aux Antilles…

Sources : lepoint.fr/insolite/les-plane-spotters-scrutent-le-ciel-de-roissy-en-quete-de-l-oiseau-rare-12-09-2011-1372223_48.php,wikipedia,lexpress.fr/informations/fous-d-avions_648961.html


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