En réponse aux sollicitations de milliers de mails, voici une photo de mon bureau d'écrivain. A cet endroit furent écrit les incroyables livres
que l'on sait (mais l'on ne savait toujours pas "où" : voilà qui est fait). Pour décrire ce bureau, sans doute faudrait-il plusieurs heures d'observations et d'anotations. Le temps d'épuiser
cette image, la scénographie évoluerait, la chose est donc impossible ; en réalité, on ne peut décrire instantanément un bout d'espace intime sans figer ou geler le temps et
les objets. Je peux quand même dire que la tasse arlequin, que l'on voit à droite, est l'objet indispensable par excellence, car elle contient du thé, véritable carburant pour le cerveau : dès 7
h du matin, elle se remplit du précieux brevage ; tout aussi précieux le cendrier mauresque où gisent une dizaine de mégots ; mais aussi la lampe année 1985, sans laquelle ma vue
s'amenuiserait... et il me semble que le crayon, le papier sont utiles aussi, sans parler du PC (qui parfois reste allumé, tandis que je remplis de lignes de mots des feuilles A4)... enfin
bref, pour obtenir les conditions du vrai, et donc de l'écriture, voici cette image du bureau contenant tous les objets indispensables à la matérialisation des textes. Ce bureau n'a rien
d'original, il ressemble à quantité de bureaux. C'est une image pauvre. Ces prochains jours, nous nous contenterons de mettre en ligne des images de plus en plus pauvres, issues de la maison.
C'est passionnant d'être ennuyeux.