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Quand Leclerc diminue le pouvoir d'achat des éleveurs

Publié le 21 avril 2008 par Rebus
 Et une manif de plus, une... Oh, là, il ne s'agit pas, comme diraient des Darcos ou les petites mains du Figaro, de lycéens manipulés par d'affreux profs trottskystes barbus (le prof est -il toujours trottskyste, le trottskyste est il obligatoirement crypto et barbu ?), mais bel et bien d'élécteurs traditionnels de la droite.

  Nos néo manifestants sont des éleveurs, de ces ruraux qui ont plébicscités , pour la plupart, le Génie des Carpettes. Des qui se lèvent tôt, et qui travaillent, pas comme tous ces "faignasses-assistés" gna gna gna. C'est la France d'en bas du Phénix du Haut Poitou (Raffarin, surnomé parfois El Gringo ou le Bossu). On a affaire a des gens qui ont gobé les balivernes de Super Camelot, l'augmentation du pouvoir d'achat, le mérite et autres slogans aptes à séduire le gogo qui veut gagner plus tout en enlevant plus à son voisin.

  Seulement, là, on a  tout un pays qui ne voit rien rien venir, alors ça se met à poudroyer devant les centrales d'achat. En cause, la différence entre l'augmentation faramineuse , par exemple, des viandes vendues chez Leclerc (chez les autres aussi, mais là, les blocages visent Leclerc) et le prix payé au producteur.

  En clair, messieurs les UMPistes, vous êtes dans une situation ou l'intelligence de la main (ah, ce Raffarin, quel poète) vous revient dans la gueule. Pendant que Michel Edouard Leclerc, grand pote de notre mini conducator pérore sur sa volonté de défendre le consommateur et de lui rendre la vie moins chère, il étrangle, pratique courante chez TOUTES les centrales d'achat, ses fournisseurs (marges arrières, référencement), plus particulièrement les plus petits d'entre eux et continue malgré tout d'augmenter ses prix.

 MEL et ses collègues des Auchan et Carrefour auraient tort de se gêner, les municipalités de tous bords se battent depuis 30 ans pour satisfaire tous leurs désirs, au nom de la "bataille de l'emploi". Une tendance que le rapport Attali veut amplifier.

  Surs de leur impunité, de leurs appuis politiques et de leur puissance en tenrme d'emploi et de taxes locales, les grands distributeurs se livrent à un petit jeu qui resemble beaucoup à un racket. De temps en temps, la FNSEA (pourtant bien ancrée à droite) et ses émanations locales bloquent un super ou un hyper, mais le problême continue de se poser.

  Boientôt un label équitable pour les petits producteurs français ? Après tout, certains gros distributeurs pourraient s'emparer de cette idée pour se faire de la pub. Comme ils le font pour les médicame Quand Leclerc diminue le pouvoir d'achat des éleveurs nts. Luttons contre la vie chère, mais bien sur, et la marmotte...

  En tout cas, une manif d'agriculteurs, ça se disperse moins facilement que des lycéens et ça peut couter quelques voix. Si tous ces mouvements épars pouvaient s'agréger, ça pourrait être sportif

 Source : Nouvel Observateur

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