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La Banque de France appelle l’Elysée à une trêve fiscale

Publié le 28 mai 2013 par Lecriducontribuable
christian noyer banque de france

Pour Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, c’est en tranchant dans la dépense publique que la France assainira sa situation budgétaire car les contribuables ont été pressés jusqu’à la dernière goutte.

En plein bras de fer avec des syndicats refusant le vaste plan de restructuration qu’il promet à la Banque de France (Bdf), Christian Noyer, son gouverneur, n’oublie pas de faire passer ses diagnostics économiques.

Dans une lettre aux présidents de la République, du Sénat et de l’Assemblée nationale, il demande au gouvernement de couper dans la dépense publique pour renflouer les caisses de l’Etat et de laisser souffler des contribuables que 30 milliards d’impôts supplémentaires en douze mois ont mis sur le flanc.

Moderniser l’Etat

Pour le moment, la situation de la France se résume à une dépense publique atteignant 56,6% du PIB, et une dette représentant 90,2% du PIB.  Selon un avis rendu le 27 mai par le Haut Conseil des Finances Publiques, le déficit public structurel français a atteint à 3,9% du PIB, en 2012 soit  0,3 point de plus que prévu.

Pour redresser la barre, la BdF appelle l’administration à gagner en productivité, à se simplifier et préconise « une baisse tendancielle du nombre de fonctionnaires », dont le nombre est très élevé en France « au regard de pays comparables ».

Parmi les pistes d’économie citées, Christian Noyer, estime qu’une désindexation des prestations sociales pourrait être légitime si elle s’applique de façon partielle et pour une durée limitée.

En revanche, le gouverneur de la BdF écarte une nouvelle hausse de la pression fiscale.

Ne pas augmenter la charge des entreprises

Une augmentation des charges des entreprises est aussi écartée par Christian Noyer car elle aurait des effets collatéraux désastreux en termes d’’activité et à d’emploi.

Côté perspective, les entreprises vont devoir serrer les dent, la BdF broie du noir et prévoit une croissance « proche de zéro » en 2013.

Le chef de l’Etat a assuré à plusieurs reprises que le plus gros de la crise était passé. En fait, la France est en plein dedans !

DL

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