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Gold Panda Halk Of where You Live

Publié le 30 mai 2013 par Unionstreet

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C’est officiel, Gold Panda, le panda d’or venant directement d’Angleterre est de retour et le beatmaker n’est pas venu les mains vides. Cela fait 3 ans déjà qu’on n’a plus entendu parler de lui, il s’était fait connaitre grâce son album Lucky Shiner et ses titres magiques comme « snow and taxis » « Vanilla Minus » ou encore « I’m with you but i’m lonely » pour ne citer qu’eux.

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Pourtant notre petit panda fait de la musique depuis 2009. Année pendant laquelle il sortit le Before Ep en indépendant et Miyamae EP qu’il a signé chez Various Production. Déjà, on pouvait distinguer sa griffe avec une mélodie qui pourrait être la cousine de Bibio tant celles-ci sont mélancoliques et enjouées. Mais la similitude s’arrête là, car Bibio fait sourire tandis que Gold Panda te fait penser à cet(te) ex que tu aimais bien au final.

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Mais il ne faut pas être médisant car même si dans ton ipod Lucky shiner fait tomber quelques larmes dans ton subconscient, en live tu te trémousse sans vraiment savoir pourquoi, sans doute porté par cette même mélancolie.

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Fort de son succès, c’est maintenant l’heure de la sortie de son Ep Marriage chez Notown rec, le 16 avril 2011. Avec dessus un très bon remix de Star Slinger.

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Comme une fusée lors de son ascension vers les cieux Gold Panda ne s’arrêtera pas là en 2011, il signera sa compilation sur le prestigieux label K7! Compilation appelée Dj Kick.

En juin 2012, il sort un Ep, Mountain/Financial District chez Ghostly International.

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Nous voilà, maintenant arrivé au sujet qui nous intéresse réellement, son album à venir. 11 morceaux, des titres toujours aussi louches. Mais une âme persistante, l’écoute commence avec Junk City II, une mélodie douce, une ligne de basse venant frapper les tympans et ayant pour résultat immédiat, un tapotement du pied droit. L’écoute se poursuit donc avec An English House, un morceau qui s’écoute, encore une mélodie mélancolique en couple avec une ligne de basse saccadée mais qui sait dans quelle direction elle se promène. En bref, le morceau se termine et le pied tapote toujours.

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Vient ensuite Brazil, pas le temps de se reposer que je suis accueilli par une percussion qui est rapidement rejoint par une douce mélodie puis une voix et enfin la ligne de basse. Presque minimaliste dans sa composition, une oreille entrainée sera reconnaitre la complexité de la création du beatmaker. Pas trop le temps de réfléchir, nous voilà à mis morceau mais on a l’impression que celui ci arrivé à sa fin, c’est sans compté sur la seconde reprise ! Cette fois, ce sont les épaules qui bougent et le pied qui tapotent. Tout se passe bien, l’expérience Gold Panda bat son plein.

Cette expérience se prolonge encore jusqu’à la piste 5 – Community- une mélodie, une voix, des percus et une ligne de basse pour résumer le tout. Assez d’éléments pour décoller. Les morceaux se suivent mais ne se ressemblent, on arrive lentement mais surement à la piste 9 – Enoshima-, la fusée est maintenant dans l’espace, débarrassée des réacteurs devenus superflus, on plane dans un monde remplit d’étoiles. La piste 10 – The Most Liveable City- ne tarde pas à pointer le bout de son nez, une mélodie et des kicks en décalages comme pour nous dire que l’album arrive à sa fin. Fin que je ne vous dévoilerai pas histoire de vous laisser quelques surprises.

Mais pour finir cette chronique, Gold Panda est de retour et c’est mon ipod qui le remercie car cette douceur mélodique et rythmée va faire partit de beaucoup de playlist cet été !

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