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Le Crocodile de la Mort

Publié le 31 mai 2013 par Olivier Walmacq

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Genre: horreur, gore (interdit aux - 16 ans)
Année: 1976
Durée: 1h25

l'histoire: Au cœur de la Louisianne, une jeune prostituée qui cherche un endroit pour la nuit, échoue à l'hôtel Starlight. Le gérant du motel est un maniaque qui, dans ses accès de folies, offre ses clients aux redoutables mâchoires de son alligator

La critique d'Alice In Oliver:

On ne compte plus les films d'horreur avec des crocodiles. Soyons honnêtes, le genre est tout de même très limité, le scénario étant toujours peu ou prou identique en dehors de quelques exceptions. Le Crocodile de la Mort, réalisé par Tobe Hooper en 1976, fait donc partie des exceptions. Deux ans auparavant, le cinéaste a connu un énorme succès avec Massacre à la Tronçonneuse.
Hélas, pour des raisons plus ou moins obscures, Tobe Hooper n'a pas récolté les fruits de son travail. Le réalisateur est rejeté par l'industrie cinématographique.

Qu'à cela ne tienne, le producteur, Mardi Rustam, repère le potentiel du cinéaste et décide de lancer un nouveau long-métrage. C'est ainsi que naît le script du Crocodile de la Mort. Attention, SPOILERS ! Réalisant que le boulot de prostituée n’est pas fait pour elle, une jeune femme s’enfuit d’un bordel pour échouer au Starlight Hôtel où le propriétaire, Judd, vit seul avec un dangereux crocodile.
Judd est un psychopathe victime de ses délires meurtriers. Après avoir reçu plusieurs coups mortels, la jeune femme est finalement jetée en pature au crocodile.

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Bientôt, ce sont d'autres touristes de passage qui doivent affronter Judd et son crocodile particulièrement vorace. Bien sûr, avec un tel scénario, Le Crocodile de la Mort a l'air d'être un film d'horreur complètement idiot, d'autant plus que son affiche, franchement ridicule, n'arrange pas les choses. Ensuite, le tournage connaîtra de nombreux rebondissements.
Pour des raisons de divergences artistiques, Tobe Hooper décide d'abandonner la réalisation du film. C'est donc Mardi Ramstam qui prend la relève.

En vérité, Le Crocodile de la Mort n'est pas véritablement un film réalisé par Tobe Hooper, même si ce dernier a largement participé au projet. Au niveau de la distribution, ce film d'horreur réunit Neville Brand, Mel Ferrer, Carolyn Jones, Marilyn Burns, William Finley, Stuart Whitman et Robert Englund. Le résultat final est plutôt surprenant.
Clairement, le changement de réalisateur se fait furieusement sentir. Réalisé avec un budget plutôt conséquent, surtout pour une série B, Le Crocodile de la Mort alterne le bon et le moins bon.

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Après une première demie heure de folie, enchaînant les séquences gores et peu ragoûtantes, le film perd soudainement de son rythme pour devenir curieusement bancal. Toutefois, le long-métrage retrouve de sa superbe dans ses vingt dernières minutes.
En vérité, la vraie star du film, ce n'est pas le crocodile de service, que l'on voit finalement assez peu, mais le personnage de Judd, interprété par Neville Brand. Ce dernier semble tout droit sorti de l'univers de Massacre à la Tronçonneuse.

Victime de ses délires (que l'on ne comprend pas toujours très bien) et de sa psychopathie meurtrière, Judd est l'attraction principale du film. En ce sens, Le Crocodile de la Mort reste une production totalement à part dans le genre, encore une fois limité.
Inégal, le long-métrage reste tout de même une curiosité et devrait ravir les fans de films trashs, gores et violents. A noter que Le Crocodile de la Mort est sorti plusieurs fois aux Etats-Unis sous plusieurs titres, dont Eaten Alive, Legend of the Bayou ou encore Starlight Slaughter.

Note: 10/20


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