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Je vais faire une pause avec cet auteur. J’ai terminé hier...

Publié le 01 juin 2013 par Mmepastel
Je vais faire une pause avec cet auteur.
J’ai terminé hier soir Ma Maison en Ombrie, et une tristesse infinie m’a envahie. Certes, ses précédents livres n’étaient guère joyeux, et ce n’est jamais ce que j’ai attendu de la littérature, mais cette fois-ci, je ne sais pas, ça a été pire que d’autres fois. Peut-être parce que une bonne partie du livre, grâce à la narratrice assez espiègle, s’annonçait plus ensoleillé, dans la belle maison italienne et son farniente. Emily Delahunty a en effet au départ de bonnes raisons de filer des jours heureux : une personnalité apte au bonheur, un tempérament enjoué, un passé sombre qu’elle a décidé de remiser aux oubliettes, une propriété qui joue à la maison d’hôtes et où défilent des gens intéressants… Contrairement à l’héroïne de En lisant Tourgueniev (dont ce livre est le pendant puisque ils ont été conçus comme deux parties d’un distique intitulé Two Lives), Emily est tournée vers les autres, ouverte aux rencontres, libre de sa destinée. Mais ici encore, un attentat dans un train transforme sa maison en établissement de convalescence pour trois personnages dont la vie est irrémédiablement mutilée. Et si une certaine douceur permet un moment d’apaiser les souffrances, la fin du roman montre l’impossible rémission. Emily elle-même dérape, on y assiste, mal à l’aise. Le dénouement m’a achevée. Non. William Trevor ne semble pas croire ici non plus au bonheur… Terrible livre. Dérangeant. Bouleversant.
Je fais juste une pause avec lui, j’ai sous le coude Le voyage de Félicia et j’ai très envie de le lire. 

Je vais faire une pause avec cet auteur.

J’ai terminé hier soir Ma Maison en Ombrie, et une tristesse infinie m’a envahie. Certes, ses précédents livres n’étaient guère joyeux, et ce n’est jamais ce que j’ai attendu de la littérature, mais cette fois-ci, je ne sais pas, ça a été pire que d’autres fois. Peut-être parce que une bonne partie du livre, grâce à la narratrice assez espiègle, s’annonçait plus ensoleillé, dans la belle maison italienne et son farniente. Emily Delahunty a en effet au départ de bonnes raisons de filer des jours heureux : une personnalité apte au bonheur, un tempérament enjoué, un passé sombre qu’elle a décidé de remiser aux oubliettes, une propriété qui joue à la maison d’hôtes et où défilent des gens intéressants… Contrairement à l’héroïne de En lisant Tourgueniev (dont ce livre est le pendant puisque ils ont été conçus comme deux parties d’un distique intitulé Two Lives), Emily est tournée vers les autres, ouverte aux rencontres, libre de sa destinée. Mais ici encore, un attentat dans un train transforme sa maison en établissement de convalescence pour trois personnages dont la vie est irrémédiablement mutilée. Et si une certaine douceur permet un moment d’apaiser les souffrances, la fin du roman montre l’impossible rémission. Emily elle-même dérape, on y assiste, mal à l’aise. Le dénouement m’a achevée. Non. William Trevor ne semble pas croire ici non plus au bonheur… Terrible livre. Dérangeant. Bouleversant.

Je fais juste une pause avec lui, j’ai sous le coude Le voyage de Félicia et j’ai très envie de le lire. 

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