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Le Dernier Rempart (Kim Jee-Woon, 2012)

Par Doorama
Le Dernier Rempart (Kim Jee-Woon, 2012)  Près de la frontière mexicaine, le shérif Ray Owens veille sur la petite ville tranquille de Sommerton Junction. Mais la tranquillité sera de courte durée, puisque Gabriel Cortesz, un puissant baron de la drogue, vient de s'échapper et se dirige à près de 400 kmh sur la paisible bourgade, laissant derrière lui de nombreux cadavres... Ray Owens et ses adjoints se dresseront devant lui et ses complices, ultime rempart pour n'empêcher qu'il ne passe la frontière...
Ca faisait un moment que nous n'avions pas cité J'Ai Rencontré le Diable dans nos lignes... Avec le Dernier Rempart, voici l'occasion qui se présente puisque ce revival d'action 80's est le premier film US du passionnant réalisateur coréen. Papy Schwarzy endosse le rôle du shérif courageux et droit, prêt à risquer sa vie pour mener sa mission jusqu'au bout et arrêter le dangereux criminel... Gunfights, bolides hyper rapides, impacts de balles, fédéraux et shérif droit dans ses bottes sont de la partie pour ce pur action-movie niché entre Le Bon, La Brute et le Cinglé et un épisode réussi de Fast and Furious, pas loin d'un petit Bruce Willis old-school, un peu comme si Schwarzy avait décidé de faire son remake du Train Sifflera Trois Fois...
Très joliment empaqueté dans une réalisation tonique, quasi sans-faute, Le Dernier Rempart propose un retour vers le futur en balançant son revival 80's du film d'action au scénar timbre-poste... On s'en fout un peu de la taille du scénar pour ce genre de film, nous direz-vous, et vous aurez raison puisque le but de l'entreprise n'est pas de faire du vrai Cinéma, mais du vrai divertissement ! Et de ce point de vue Le Dernier Rempart est plutôt réussi : l'action va crescendo, le rythme tient la longueur et les minutes passent à une vitesse folle (sauf durant un scène finale, curieusement très très moche visuellement au regard de la belle qualité technique générale film).
On ressort donc le tank Schwarzy du placard, on le dépoussière tant bien que mal et on essaye de le faire tenir face à la jeunesse pleine d'énergie, un peu comme si on s'amusait à comparer le style old-school avec le style actuel. "C'est dans le vieux pots que l'on fait la meilleure soupe" ? Avec Jack Reacher, ou The Expendables 2 il y a peu, c'est un peu la question que l'on se pose ici à la rédaction tant on s'étonne de ce revival de l'action movie 80's. Mais après tout pourquoi pas tant que cela reste ponctuel et ne devient pas une mode. Le Dernier Rempart est crétin à souhait, agréablement régressif et mis en image par un Kim Jee-Woon (certes en petite forme) on se laisse gentiment aller au petit plaisir coupable de ce "Schwarzy nouveau".
Le Dernier Rempart est donc naturellement condamné à n'être que de la chair à divertissement, un simple produit de consommation, mais suffisamment bien foutu pour faire son office sans nous faire grimacer. Quitte à bouffer un produit calibré, formaté et basique, alors autant vous pencher sur ce Dernier Rempart plutôt que sur le dernier Fast & Furious ! L'homme de Bittersweet Life et de J'ai rencontré le Diable est très loin de poser un nouveau jalon dans sa carrière, mais il honore la commande avec énergie, humour et dynamisme, nous gratifiant au passage de quelques scènes particulièrement réjouissantes. La rédaction à (encore !) perdu quelques neurones dans l'aventure, mais ce fut quand même un plaisir de voir Kim Jee-Woon se pencher sur les blockbusters d'action 80's. Espérons maintenant que son prochain projet recolle davantage à sa personnalité et s'attaque de nouveau à des choses plus sérieuses !
Le Dernier Rempart (Kim Jee-Woon, 2012)

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