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CINEMA : Rétrospective belge exceptionnelle au 11e Festival Paris Cinema

Par Misteremma @misteremma

Quelques 75 films de Wallonie-Bruxelles seront à l’honneur durant toute la durée du Festival Paris Cinema qui se tiendra dans la capitale française du 28 juin au 9 juillet 2013.

La 11e édition du festival, présidé par Charlotte Rampling se déroulera dans une quinzaine de lieux à Paris. Cette année, le Festival met la Belgique à l’honneur en organisant une rétrospective exceptionnelle intitulée « Made in Belgiëque ». Au programme : des hommages à Joachim Lafosse et Natacha Régnier, des avant-premières, des rétrospectives, une nuit de la belgitude et une autre consacrée exclusivement à Jean-Claude Van Damme, des panoramas longs et courts métrages, des films d’animation pour les plus jeunes, un hommage aux studios Belvision sont quelques-uns des évènements qui parsèmeront cette édition du festival parisien. Ce programme exceptionnel est organisé en collaboration avec Wallonie-Bruxelles International, la Délégation et le Centre Wallonie-Bruxelles à Paris.

Le festival sera l’occasion de présenter les avant-premières françaises de La Tendresse de Marion Hänsel, Henri de Yolande Moreau et Le Grand’Tour de Jérôme le Maire ainsi que Les Lèvres rouges, le film culte de Harry Kümel sorti en 1971 et projeté pour la première fois en version restaurée.

Le festival organise également un large panorama de longs et courts métrages qui permettra d’appréhender le cinéma belge dans son ensemble, qu’il soit de langue française ou néerlandaise, d’un genre classique ou contemporain, muet ou parlant. Les spectateurs pourront notamment découvrir la version restaurée du long métrage Maudite soit la guerre d’Alfred Machin (1913) de voir ou revoir L’Homme au crâne rasé d’André Delvaux (1965) ; Jeanne Dielmann, 23 quai du commerce, 1080 Bruxelles de Chantal Akerman (1975) ; Déjà s’envole la fleur maigre de Paul Meyer (1960) ; Vase de noce de Thierry Zéno (1974) ; Au nom du Führer de Lydia Chagoll (1977) ; Toto le Héros de Jaco Van Dormael ou encore, L’Enfant des Frères Dardenne.

Plus d’une trentaine de courts-métrages seront présentés. L’on retiendra le film Les Navets blancs empêchent de dormir de Rachel Lang qui concourt en sélection officielle ; une sélection de courts métrages de fin d’études de l’INSAS et de l’IAD seront également proposés ainsi que des rétrospectives sur les courts de Jaco Van Dormael et Olivier Smolders, entres autres. Avec aussi un Ciné-concert de courts métrages surréalistes et d’avant-garde, accompagnés par Daniel Schell (tape-guitare) et Dirk Descheemacker (clarinette).

Dans le cadre de l’hommage à Joachim Lafosse, ses films Folie Privée, Nue Propriété, Elève libre, À perdre la raison et Ça rend heureux seront projetés en sa présence. Il en sera de même pour l’hommage à Natacha Régnier que l’on pourra retrouver dans 38 témoins de Lucas Belvaux, Demain on déménage de Chantal Akerman ou encore, Les Amants criminels de François Ozon.

Le festival a également choisi de mettre l’accent sur les comédies qui ont construit le mythe belge. Au programme de cette réjouissante sélection, les festivaliers pourront voir ou revoir Le Banquet des fraudeurs de Henri Storck ; Les Convoyeurs attendent de Benoît Mariage ; Dikkenek d’Olivier Van Hoofstadt ; Panique au village de Stéphane Aubier et Vincent Patar ; C’est arrivé près de chez vous de Rémy Belvaux, Benoît Poelvoorde et André Bonzel (en séance d’ouverture !) ou encore, Eldorado de Bouli Lanners.

C’est donc à un panorama très large, des premiers temps du muet à nos jours que le festival conviera son public, le tout en présence de nombreux invités, pour tenter de saisir cette cinématographie dans toute sa multitude et… sa « belgitude ».


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