Magazine Cinéma

Quartet

Publié le 22 avril 2013 par Dukefleed
QuartetEn direct de la maison de retraite
Une pension très particulière au cœur de la campagne anglaise, elle accueille musiciens et chanteurs d’opéra à la retraite. Chacun a sa pathologie destinée à faire rire le public, mais çà ne marche absolument pas. Ca sent la naphtaline à plein nez. Que nous montre ce film : un artiste, c’est avant tout un ego surdimensionné ; même à un âge avancé, la hiérarchie est inamovible, un soliste est supérieur aux autres. Bon, très caricatural, c’est le passage obligé pour une bonne comédie. L’intrigue principale réside dans l’arrivée d’une diva au moment où le spectacle de fin d’année est en passe d’être bouclé. Tout le monde voudrait l’intégrer sauf Reginald. Et pourquoi ? Il lui en veut depuis 50 ans, ne l’a pas revu depuis 20 ans ; parce qu’elle l’a trompé et que leur mariage n’a duré que 9 heures : grotesque. Le seul personnage un peu drôle et vivant, c’est Wilfred, charmeur, dragueur porté sur la gaudriole. Même ce dernier est sacrifié par le scénario. Celui que l’on prend pour irrévérencieux et gentiment décalé en fait souffre d’une maladie qui l’empêche de filtrer ses paroles. C’est donc une victime, il n’est en fait pas drôle.Navrant scénaristiquement, très juste au niveau des dialogues, mise en scène académique et sans âme ; et je m’y attendais. Alors pourquoi y être allé ? Parce que Dustin Hoffman massait derrière la caméra pour la première fois à 75 ans… N’y aller pas à moins que vous soyez nostalgiques des thés dansants poussiéreux.Sorti en 2013

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Dukefleed 11 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine