Patrice Désilets poursuit Ubisoft

Tout n'est pas rose dans l'industrie du jeu vidéo

Entre Patrice Désilets et Ubisoft, nous savions que l’histoire d’amour était finie, mais la tension est apparemment montée d’un cran. A en croire le site canadien lapresse, le créateur d’Assassin’s Creed poursuit son ancien employeur et réclame 410.000 dollars en plus d’une clause permettant de racheter les droits du jeu 1666 : Amsterdam, qui était en cours de développement avant que THQ fasse faillite.

Rappelons que Patrice Désilets avait rejoint les rangs de THQ Montréal où il s’occupait du développement de cette nouvelle licence. THQ étant mis en faillite, Ubisoft avait acquis via des enchères tous les actifs de THQ Montréal, dont 1666 : Amsterdam, la pomme de discorde entre le créateur et Ubisoft.

Selon les dires de Patrice Désilets, Yves Guillemot, le PDG d’Ubisoft, aurait assuré aimer le projet, mais le contrat entre THQ Montréal et le développeur accordait trop de liberté à ce dernier. Les discussions entre les deux parties pour modifier le contrat ont échoué le 7 mai dernier et l’éditeur décida de briser le contrat d’embauche. Pour étayer cette décision, Ubisoft argue le non-respect d'une clause selon laquelle Patrice Désilets devait livrer un prototype acceptable de son jeu avant le 30 juillet 2012, ce qui a été fait selon le papa d’Assassin’s Creed.

Concernant la somme réclamée, elle inclut une année de salaire, soit 250.000 dollars, 100.000 dollars de dommages moraux, 35.000 dollars pour les frais généraux encourus et 25.000 dollars pour les indemnités de recherche d’emploi.

[ Source :  www.lapresse.ca  ]