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2 Fast 2 Furious

Publié le 10 juin 2013 par Olivier Walmacq

Après s'être exilé de Los Angeles, Brian O'Conner se retrouve à Miami où le FBI lui propose d'infiltrer les rangs d'un baron de la drogue. L'occasion pour lui de renouer des liens avec son ami Roman Pearce...

2 Fast 2 Furious : affiche

La critique deux fois plus rapide et deux fois plus furieuse de Borat

Fast and Furious ayant marché du tonnerre, Universal et Neal H Moritz veulent une suite à tout prix. Mais alors que la production bat son plein, le réalisateur Rob Cohen et Vin Diesel quittent le navire pour aller tourner XXX. Il faut donc un nouveau coéquipier pour Paul Walker et évidemment un réalisateur. Ce seront Tyrese Gibson et John Singleton, réalisateur du remarqué Boyz n the hood et surtout un bon lot de casseroles (parmi elles, Identité secrète avec Taylor Lautner!). 2 Fast 2 Furious accueille également Eva Mendes, Ludacris, Devon Aoki, Cole Hauser, James Remar et Amaury Nolasco. Singleton, à l'image de sa filmographie, se veut assez décomplexé et moins dans une ambiance sérieuse comme l'avait fait Rob Cohen (sans convaincre une seule fois). Même avec son baron de la drogue qui ferrait trembler Pablo Escobar (humour!), il faut bien dire que le film est tellement grossier visuellement qu'on ne peut le prendre pour un autre chose qu'un gros nanar hollywoodien (ou navet c'est selon). Le baron incarné par Cole Hauser est absolument magnifique au point de prendre Tony Montana pour un enfant de coeur. 

2 Fast 2 Furious : photo
 Griller un stop? Pas bien!

Vous vous rendez compte, il a toujours des belles bagnoles, s'enrichit sur les autres, a toujours la machoire serrée pour faire sérieux, fume le bon vieux cigare et remarque quand vous lui piquez son coupe-cigare! Mais mieux, quand un flic essaye de l'embêter, il lui demande de l'aider à faire un braquage... en lui faisant frire le bide! Un vrai parrain de la pègre ce Carter Verrone (oui ridicule jusque dans son nom). Visuellement, on ne peut pas dire que cela soit du grandiose puisque la plupart des grosses scènes de bagnole sont bourrées de SFX racoleurs. C'est le cas lors de l'ouverture, notamment dans le passage du pont (où là cela pue le fond vert avec des acteurs et des voitures en CGI!) ou encore le final avec cette voiture en CGI qui dégomme l'avant d'un bateau! C'est d'ailleurs à partir de ce volet que la plupart des séquences de la saga seront un mélange foireux de CGI et réel, au point d'être très grossiers et faits à la wannagane! D'autant que le scénario (si on peut parler ainsi) n'est pas du grand art. Il s'agit une nouvelle fois d'un film sur une infiltration dans un milieu hostile.

2 Fast 2 Furious : photo
 Faire des courses de rue? Pas bien!

Changez le tunning par la drogue, Vin Diesel par un autre chauve mais cabottin et les asiatiques par des latinos et vous aurez 2 Fast 2 Furious! Une sequelle qui reste donc très banale, n'arrivant même pas à surprendre. Le genre de film qui passe souvent sur NRJ 12 et dont on ne s'étonne même pas pourquoi. Reste que le film ne se prend pas au sérieux et les amateurs de nanars et navets devaient y trouver leur compte niveau amusement ou ennui profond. Néanmoins, certains le préfèreront aux trois autres volets (j'enlève le 5 et le 6 donc), à cause justement de ce côté plus potache et cabottin. Il faut dire par ailleurs que Tyrese Gibson n'y va pas de main morte. Comme bon nombre de sidekick noir avant lui (on pense inévitablement à Eddie Murphy dans 48 heures), le coco a une gouaille incroyable, ne s'arrêtant jamais devant un Paul Walker totalement absent et ne faisant que dévorer Eva Mendes des yeux. Cette dernière qui montre ses charmes mais sans réellement servir à grand chose. Comme les sbires de Verrone, deux abrutis qui finiront assez mal. 

2 Fast 2 Furious : photo

Une suite qui continue dans le gros nanar qui tâche et reprenant une formule franchement risible. 

Note: 4/20

Note nanardesque: 16/20


2 Fast 2 Furious

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