Les Médias citoyens : Voix de l'espoir

Les médias citoyens représentent aujourd'hui l'unique moyen de résister à la pression sur les Peuples.

Les autorités sont aujourd'hui sous la menace permanente du gouvernement européen, qui décide et impose ses lois. Dès lors que les traités européens ne sortent pas des urnes, n'ont aucun soutien légitime des Peuples qui constituent l'Europe, tout ce qui est commandé par cette autorité centrale représente un arbitrage outrancier. Un exemple des plus flagrants est celui de la fermeture d’ERT, en Grèce.

Le gouvernement grec a annoncé la fermeture, en l’espace de moins de 12h, de l’organisme de l’audiovisuel public (ERT*) sous prétexte d’ « assainissement et de restructuration ». A l’aide des forces de police, toute émission a cessé avant minuit. Engageant une épreuve de force inédite, cette décision, appliquée par simple décret ministériel, entraine le licenciement direct de 2656 travailleurs et la suppression de presque 4000 postes au total.

Cette mesure représente une véritable atta­que en règle contre les Peu­ples, en sus­pen­dant toute léga­lité poli­ti­que. Cette mesure, avant d’être économique, se veut pro­fon­dé­ment anti-démo­cra­ti­que. ERT est un bien public, sa fer­me­ture est une véri­ta­ble atteinte à la liberté d’expres­sion et à l’exis­tence d’une infor­ma­tion indé­pen­dante.

ERT com­porte :

–  5 chai­nes de télé : ET1, NET, ET3, ERT WORLD (satel­lite), ERT HD (numé­ri­que),
–  7 sta­tions radio à Athènes : 1^er, 2^e, 3^e, Kosmos, ERA Sport, Filia, 5^e Programme (emis­sion mon­diale),
–  3 sta­tions radio à Thessalonique : 95,8, 102 et 3^e Programme,
– 19 sta­tions radios dans l’ensem­ble du pays,
– 3 ensem­bles musi­caux : Orchestre Symphonique Nationale, Orchestre de Musique Contemporaine, Choral d’ERT,
– 1 maga­zine papier : Radiotiléorasi,
– 1 site web : www.ert.gr
- les archi­ves numé­ri­ques d’ERT : archi­ves.ert.gr.

Voilà pourquoi les internautes se doivent de soutenir et de s'investir dans les médias citoyens, qui seront seuls capables de résister au démentellement illégal. Tentez d'en baillonner un seul, et il se relancera dès le lendemain, ailleurs et avec deux fois plus de membres. Non seulement les grands médias de masses sont placés sous contrôle de lobbies dominants, mais ils sont désormais menacés dans leur existence, de par leurs lourdes dépendances financières.

Les citoyens ont un besoin d'échanges d'informations, devenu aujourd'hui quasi "patriotique", pour celles et ceux qui éveillés à leur responsabilité, comprennent l'enjeu de leur rôle individuel, face à une société en décomposition. L’indépendance de la presse est l’un des éléments constitutifs d’une démocratie vivante, qu'il faut savoir défendre et apprécier.

Le sens critique des citoyens l'emporte sur les déclarations de nos responsables politiques. L'intelligence et le désir d'émancipation sont partagés par tous. Il n'y a désormais plus d'affreux gauchistes et plus aucun salaud de droite. Il y a des Français révoltés qui discutent et cherchent les moyens de raccrocher les wagons. Et pour cela, ils ont besoin de médias d'échanges.

Les médias citoyens qui véhiculent la réflexion générale, bien plus à l'écoute des voix du peuple, sont des médias d'espoir, à l'approche d'un grand moment d'Histoire !  Ce serait une grave erreur, que de s'informer par l'unique canal des médias traditionnels, car ces gens ont contribué volontairement ou non à nous diviser. Ils portent en eux les germes de nouvelles divisions à un moment où le Peuple aurait tout intérêt à se fédérer, à l'approche d'une transition de société nouvelle et certaine.

Internet, comme dit Sylvain Baron, est une "immense Assemblée Nationale, et nous avons l'avantage de l'écrit pour nous discipliner et construire nos arguments". Les médias citoyens forment un espoir, car les idées font leur chemin. Il permettent de discuter avec ses "opposants". La politique de la main tendue est toujours la meilleure.

Un exemple français de média sous contrôle : Le Monde supprime sa rubrique "Planète". Le journal a décidé récemment de supprimer la page « Planète » ainsi que le service afférent. Il n'est pas meilleur moyen, par ce geste, de pousser un grand nombre de décideurs et de lecteurs à se détourner des questions écologiques, faute d’informations disponibles. L’écologie sera une nouvelle fois reléguée au rang des sujets annexes.

Ce choix éditorial doit-il être interprété comme une bonne nouvelle ? Les crises écologiques auxquelles nous étions exposés auraient-elles connu des réponses satisfaisantes ? N’y aurait-il plus rien à dire ou écrire sur les menaces climatiques, énergétiques, sur les mille et une mobilisations locales ou globales, décisions prises par les institutions et mesures adoptées quotidiennement par les décideurs politiques et économiques ? Faut-il en déduire que Le Monde, grand quotidien de référence, aurait finalement constaté une amélioration significative de l’état de la planète ?
Soutenons les médias citoyens libres, proches d'une vie locale, renforçant le lien social, donnant une vue synthétique de ce qui se fait, et se di, favorisant l'expression citoyenne, journaux et blogs d’habitants, web radios, web TV),  donneant la possibilité à chacun de participer, de se connaître, de s’impliquer.

Syl20, Rédacteur iDealMag, Média citoyen pour des solutions alternatives.

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