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Des barbouzes à l'élysée

Publié le 18 juin 2013 par Xylophon

L'année dernière lors de cette période de baccalauréat, j'avais parlé d'utilitarisme.

Cette semaine, je me suis rappelée mon propre sujet de philosophie, comme une résonance à l'actualité des affaires.

Je n'ai jamais aimé le "tous pourri", et je crois qu'il existe à gauche comme à droite des hommes et des femmes politiques honnêtes.

Mais depuis quelques semaines, des présomptions de faits, des déclarations assumées,et des critiques incessantes de la justice sont venues, ici et là, crédibiliser une suspicion.

Nicolas Sarkozy n'a jamais été un exemple. Les articles écrits sur ce blog en témoigne.

Homme de clan, homme de cour, homme décomplexé, sa politique fut à son image: beaucoup de bruit et d'agitation pour rien.

http://lexilousarko.blog.fr/2009/10/16/je-partirai-bien-au-bahamas-7182040/
http://lexilousarko.blog.fr/2012/02/21/de-l-obscenite-democratique-au-populisme-demagogique-12872777/
http://lexilousarko.blog.fr/2009/04/20/mme-morano-une-caricature-de-la-droite-sarkozyste-5977998/

Je repense à ce moment où l'on rentre dans cette salle, où l'on ajuste sa plume et son esprit, où l'on attend fébriles les sujets dont on espère connaitre au moins l'auteur.

Ce moment où l'on croise le regard de ses camarades de classe pour se rassurer , et l'où l'on découvre que l'on croit ne savoir plus rien.

et puis on tourne la page et l'on découvre la phrase avec laquelle on va passer quatre heures:

"Défendre ses droits, est-ce la même chose que défendre ses intérêts ?"

S'il y a parfois concordance entre la défense de droits et la défense d’intérêts, il y a parfois difficile coexistence entre ces deux mêmes notions.

Le droit et la justice s’accommode mal de la prise illégale d’intérêts, comme la politique ne doit pas servir à se servir.

L'Etat de droit fixe le cadre de ce qui est possible, des limites nécessaire au bien vivre ensemble, de la règle qui s'applique à tout le monde que l'on soit simple citoyen ou homme politique de gouvernement.

C'est pourtant ce cadre qui depuis quelques semaines est remis en question.

Quand un Secrétaire Général de l’Élysée, également un temps ministre de l'intérieur , s'est autorisé à jouer avec des fonds publics pour 10 000 € de primes mensuelles en liquide, alors que celles-ci étaient devenues illégales après 2004.

http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20130614.OBS3416/primes-en-liquides-de-gueant-ouverture-d-une-enquete-preliminaire.html

Quand on a un pouvoir, qui sous couvert de vouloir résoudre une affaire plus rapidement que la justice, choisit l'arbitrage pour contenter un homme dont la probité est à démontrer, un homme qui le jour de la victoire de N.Sarkozy aurait lui aussi crié victoire mais pour une autre raison....

Quand on a conseiller spécial de N. Sarkozy, désormais député des Yvelines, qui lors d'une émission télévisuelle se croit intelligent de défendre le pouvoir contre le droit et face à l’impôt la négociation fiscale des grandes fortunes contre le paiement rubis sur ongle du pauvre citoyen lambda.

Face à ses comportements, à ces réactions, à cette façon nébuleuse et clodiquante de gérer les affaires publiques, on peut se demander, si pendant 5 ans, en plus du népotisme et de l'optimisation fiscale de certaines entreprises et particuliers, la France, n'est pas devenue une république bananière.


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