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Comment devenir taxi animalier ?

Publié le 19 juin 2013 par Exatechll3

L'activité de Taxi Animalier

Un métier encore innovant il y a quelques années, de nos jours est devenu accessible à tous ceux qui aiment des animaux et prennent soin d’eux.

Cependant, pour se lancer dans ce métier il faudra prévoir un budget assez important pour payer les formations et votre futur véhicule.

Quelle est la démarche à suivre ?

Tout d’abord vous devrez suivre une formation de taxi animalier pour obtenir un CAPTAV (certificat d’aptitude professionnelle pour le transport d’animaux vivants : chiens, chats, rongeurs, NAC…). Vous pouvez choisir votre centre de formation le plus proche de chez vous sur cette liste

Pendant cette formation qui dure environ 2 à 3 jours, vous étudierez la réglementation des transports, manipulation et connaissance des animaux, aménagement du véhicule de transport et la description du matériel.

Le véhicule et l'équipement nécéssaires

Une fois le Captav passé, il faudra acheter une voiture utilitaire adaptée à ce type de transport. Elle doit être équipée d’une civière, d’une cage à oxygène, d’un système d’aération et de climatisation pour adapter la température à l’animal transporté.

L'agrément

Enfin, pour exercer l’activité de convoyeur d’animaux vivants il vous manque l’agrément que vous allez demander à la Direction Départementale des Services Vétérinaires.

Mais ce n’est pas tout: vous devriez être également inscrit au registre des transporteurs routiers. La réglementation n’est pas toujours claire sur ce point (entre la DDPP et la DREAL) et certains taxis animaliers exercent sans cette inscription.


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Par Asuv Ambulance Veterinaire
posté le 04 juin à 13:34

Un taxi animalier ou un ambulancier animalier doit obligatoirement, pour pouvoir exercer, disposer : 1. D’une licence de transport, c'est à dire être titulaire au moins d'un justificatif de capacité de transport routier de marchandises en moins de 3.5 tonnes et être inscrit au Registre National des Transporteurs Routiers. 2. D’un certificat de capacité d'animaux domestique (Préfecture) 3. D'un certificat TAV (transport d'animaux vivants) et/ou d’un certificat CAPTAV (équins). 4. D’agréments pour l’activité et le véhicule auprès de la DDPP (Préfecture). L’activité d’ambulancier animalier, hors transport, n’est pas réglementée et aucune formation n’est obligatoire, de surcroit celles qui sont proposées par certains organismes ne sont pas sérieuses ni reconnues. D’autre part le transport de personnes en taxi animalier (propriétaire ou accompagnateur de l’animal) est interdit sans licence de taxi ou de capacité de transport, car en cas d'accident les assurances ne couvriront pas les dommages du passager (propriétaire de l'animal), ni de l'animal. De surcroit les risques d'amendes importantes sont possibles, même en cas de simples contrôles par les Forces de l'Ordre ou la DREAL. A savoir également, le statut juridique d'autoentrepreneur n'est pas autorisé en transport, il faut donc être déclaré en nom propre ou en société (avec capital social), donc assujetti à la TVA, avec obligations d'honorabilité et de capacité financière (1800 € pour le premier véhicule puis 900 € par véhicule supplémentaire).

La plupart des pseudos centres de formation qui délivrent les TAV et CAPTAV, ne donnent pas ces informations aux stagiaires, avec pour conséquence des activités illégales de transport d'animaux. Pour info d'une activité sans licence de transport (taxi et ambulancier animalier) : Est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 € d'amende : 1° Le fait d'exercer une activité de transporteur public routier, de déménageur, de loueur de véhicules industriels avec conducteur, alors que l'entreprise n'y a pas été autorisée en application des articles L. 3113-1, L. 3211-1 et L. 3411-1, du règlement (CE) n° 1072/2009 du Parlement européen et du Conseil du 21 octobre 2009, d'un accord bilatéral conclu avec un Etat tiers ou, à défaut d'un tel accord, d'une décision expresse de l'autorité administrative. Le tribunal peut, en outre, prononcer la peine complémentaire d'interdiction d'effectuer des opérations de transport sur le territoire national pendant une durée d'un an au plus ; Code des Transports Article L3452-6 (source Legifrance)

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