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The Black Crowes à l'Ancienne Belgique de Bruxelles le 21 juin 2013

Publié le 21 juin 2013 par Concerts-Review

Mitch Zoso Duterck

Lineup : 
Chris Robinson : Vocals, Guitar And Harmonica
Rich Robinson : Vocals And Guitars
Steve Gorman : Drums
Sven Pipen : Bass And Backing Vocals
Adam Macdougal : Keyboards And Backing Vocals
Jackie Green : Guitar And Backing Vocals
Setlist : 
01. Jealous Again.
02. Thick N' Thin.
03. Hotel Illness.
04. Hi-Head Blues.
05. Medicated Goo.
06. Ballad In Urgency.
07. Wiser Time.
08. She Talks To Angels.
09. Thorn In My Pride.
10. Soul Singing.
11. Remedy.
12. Hard To Handle / Hush
13. Oh Sweet Nuthin'.
14. Boomer's Story.
Sold Out hier soir à l'AB pour le premier des deux concerts que donnent les Black Crowes dont c'était le retour en terre Bruxelloise depuis le 20 février 1997 (à l'AB) et le 28 juin 1999 en première partie d'Aerosmith (à Forest National) . On les attendait de pied ferme et avec grande impatience surtout quand on sait que les relations entre les "Robinson Brothers" n'ont pas toujours été au beau fixe ce qui est peu dire.

J'avais la chance de bénéficier d'un passe "VIP 2013" qui me donnait accès au backstage et j'en suis super heureux car vers 18.00, Chris, un des attachés de presse des Crowes est venu me chercher pour rencontrer le célèbre band d'Atlanta (40 millions d'albums vendus) dans un salon privé de cette AB de légende. On a beau avoir un peu l'habitude de rencontrer des stars, c'est toujours un moment très fort surtout quand on les aime comme j'aime les Black Crowes. Je crois qu'avec 238 concerts des Géorgiens dans ma collection, on peut affirmer que je suis fan et un de la première heure qui plus est. J'étais déjà présent parmi les quelques 20 personnes qui attendaient devant la salle quand le bus est arrivé peu après 17h00 et j'ai pu échanger quelques civilités avec les membres du groupe qui, en bon sudistes, et avec l'accent de rigueur vous saluent d'un "Hi Man, how are you?" ce qui donne phonétiquement "Haaai Maaaan hawiyou?". Personnellement, çà ne me pose aucun problème d'adaptation car chez nous on dit qu'on vient de Ciiiney sous peine de passer directement pour un étranger. Je pensais rencontrer un ou deux des membres eh bien que nenni : les 6 d'un coup! On se serre la pince comme de vieux amis (c'est propre aux américains cette façon de socialiser très vite) et on discute musique à batons rompus et aussi de basket NBA puisque à leur grand déplaisir comme au mien, ce sont les MIami Heat qui ont battu les Spurs de San Antonio au meilleur des 7 matches. Sachant qu'il faut remporter 4 victoires pour soulever le trophée, le premier qui me demande "combien à combien" Les Heat ont gagné retourne en primaire). On fait tous la grimace! C'est une rencontre sympa au cours de laquelle je me vois offrir un poster "VIP 2013" non commercialisé et réservé exclusivement aux VIP. Séance de photos un peu fromelle et posée mais bon, à 7 sur la pellicule on ne peut pas trop se permettre d'improviser non plus.

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Après ça, on me dit que les portes vont bientot s'ouvrir au public et qu'il est temps que je me choisisse une bonne place. Une fois assis au balcon, 3ème rang, plein centre pour ceux qui me connaissent, les talkies crépitent de ces voix métalliques que seuls les utilisateurs comprennent et hop, on lache les fauves. Un public qui déboule en masse et en courant pour prendre place aux meilleurs emplacements possibles. Il n'y aura pas de 1ère partie ce soir, ouf, on aura un concert plus long, c'est pour ça que nous sommes là en fait : pour voir et entendre les Black Crowes. Un groupe qui aurait du ouvrir aurait été mal aprécié je crois, un peu comme un capuccino sans la véritable mousse de lait. Le genre de truc qui fait faire la moue de désapprobation aux inconditionnels de la célèbre boisson.


Che vuoi bere? Ma, un capuccino!
à 20h30 : lights out et j'enclenche immédiatement le bouton "REC" de ma caméra, abréviation anglaise de "Record" qui veut dire "Enregistrer" et non pas "Recule" comme ceux qui ne pratiquent pas la langue de l'Ile (non pas Rouget, l'autre) le pensent généralement en rapportant leur appareil au vendeur en disant "Monsieur, c'est cassé, çà ne recule pas". On est partis avec une setlist de 14 morceaux qui va se dérouler comme un véritable "Best Of The Black Crowes" car la majeure partie des grands clasiques s'y trouve répertorié et sera jouée pour le grand bonheur de nos oreilles averties (rien à voir avec le Jean-Christophe du meme nom). On attaque avec "Jealous Again" auquel s'enchaine un "Thick N' Thin" qui démontre que les Crowes savent jouer le Rock 'n' Roll aussi bien que le reste. Ce band porte à bout de bras depuis les années 90 tout l'héritage musical des glorieuses 60's et 70's et, avec les Rival Sons, ce sont à mon humble avis les deux seules formations capables de transmettre le message et la musique de ces époques bénies aux générations futures. Déjà un petit coup de coeur personnel pour le fabuleux "Hotel Illness" qui me prend aux tripes et on se dirige vers une trilogie aux ambiances diverses, riches en quantité et en émotions.

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C'est "Wiser Time" qui dépoussière ce qui ne l'aurait pas encore été puis on passe à "She Talks To angels" et "Thorn In My Pride". Aveces trois là dont une Jam monumentale made in Black Crowes on passe une cinquantaine de minutes d'un bonheur pur baignant dans les divers climats qui s'instaurent et dégoulinenent des amplis. Là où d'autres nous les brisent menus, les Corbeaux font merveille, jamais on ne s'ennuie, on traverse les époques, les odeurs, les sentiments, les couleurs de l'ame et du coeur, tous les sens sont en fète, sollicités, mis à l'épreuve et c'est boooooooon! "Soul singing" est une invitation à la danse et augure du monstre qui attend, tapi dans l'ombre : "Remedy" explose et je manque d'en lacher ma caméra tant ce morceau me tourne, me retourne, me secoue, m'émeu (m'autruche ne sonne pas bien dans ce cas). Ce morceau là vaut mieux qu'un armée de kinés, un concentré d'ostéopathie. Il remet tout en place, j'en frissonne encore. Superbe Medley composé de "Hard To Handle" et de "Hush" pour conclure le set avant de jouir des deux superbes "Oh Sweet Nuthin'" et "Boomer's Story" Ca fait deux heures qu'ils jouent, on croirait qu'il y a une demi-heure. Ma-gni-fi-que concert! Vivement mardi pour le tome 2. Il ne reste que quelques places, vous voilà prévenus! Can I have some remedy

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voilà les black crowes

Mitch Zoso Duterck


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