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Geoff Johns présente Superman, La grande évasion du Bizarro-monde (Tome 2)

Par Yvantilleuil

Geoff Johns présente Superman, La grande évasion du Bizarro-monde (Tome 2)Après une année 2012 qui multipliait les récits consacrés au Dark Knight, Urban Comics semble bien décidé à mettre en avant l’autre vedette de DC Comics. Superman a donc le vent en poupe et la sortie du film "Superman – Man of Steel" n’y est probablement pas étranger. Outre les rééditons de Superman – les Origines de Mark Waid et Leinil Francis Yu, de Superman – Kryptonite de Darwyn Cooke et Tim Sale et de Superman – Pour Demain de Brian Azzarello et Jim Lee, il y a cette collection DC Signatures d’Urban Comics qui se joint à la super-danse avec déjà deux tomes signés Geoff Johns. Et ce n’est pas tout, car cette collection destinée à mettre en valeur le travail d’un auteur sur un héros promet encore quelques arcs intéressants.

Ce deuxième volet dédié au travail de Geoff Johns sur Superman reprend les épisodes #850 et #855 à #857 (Escape from Bizarro World) d’Action Comics, ainsi que l’épisode #5 de Superman Man of Steel de John Byrne.

L’album débute par le kidnapping de Jonathan Kent par le clone raté de Superman et oblige Superman à se rendre sur la planète de Bizarro afin d’y délivrer son paternel adoptif. Le lecteur découvre un monde complètement tordu, illuminé par un soleil bleu qui procure d’étranges pouvoirs. Ce Bizarro-monde, entièrement remodelé par le clone de l’Homme d’Acier, n’abrite pas seulement sa propre version de Metropolis, du Daily Planet et de l’asile d’Arkham, mais également une version particulièrement drôle de Justice League. Si le look du Flash local est à mourir de rire et que le récit permet de ressentir le désarroi, la solitude et la folie de Bizarro, l’histoire ne m’a pas trop emballé. Si le rôle secondaire de Superman n’est pas trop dérangeant, la narration en mode Bizarro est par contre particulièrement pénible. Le graphisme plutôt cartoonesque et particulièrement expressif d’Eric Powell (The Goon) colle par contre parfaitement à la folie de ce Bizarro-monde.

Geoff Johns présente ensuite… une histoire signée John Byrne. C’est déjà la seconde fois qu’on me sert une histoire écrite par un autre auteur au sein de cette collection DC Signatures et c’est une pratique qui ne me met pas forcément de bonne humeur, surtout que cette histoire revenant sur la création de Bizarro et datant de 1986 ne casse pas vraiment la baraque.

Afin de varier les styles et les plaisirs, l’album se conclut par le numéro anniversaire (#850) d’Action Comics, signé Geoff Johns, Kurt Busiek, Fabian Nicieza et Renato Guedes. Cette histoire mettant en scène Supergirl, Brainiac 5 et la Légion des Super-Héros sert de prétexte pour revenir sur les moments-clés de la vie de Superman. Bref, un épisode répétitif au possible et totalement inintéressant, sauf au niveau du visuel car les dessins signés Renato Guedes valent le détour.

Un tome très moyen, proposant trois récits différents aux univers trop hétérogènes.


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