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Basket : Les « Braqueuses » : tiens ! des filles qui ne se chamaillent pas

Publié le 01 juillet 2013 par Josyrunning @JosyRunning
 Pour vous, une « ambiance de nanas », c’est comment ? Pourrie, nulle, délétère voir toxique ? Ou plutôt fun ? D’après mon expérience, plusieurs filles ensemble, sans l’ombre d’un mâle aux alentours, cela tourne souvent au fiasco. C’est ainsi, les nanas, qui ont l’air pourtant « top friendly », se tirent généralement dans les pattes, sont susceptibles, jalouses voire, pour certaines hystériques. Je me souviens m’être inscrite, il y a quelques années, au jorkyball (un sport de ballon, par équipes de 2, qui se situe entre le foot et le squash, très sympa). J’avais alors reçu un accueil plus froid que la banquise. La « leader », super joueuse (et je n’avais aucun problème à lui dire), n’avait pas vu d’un bon œil mon arrivée et, après seulement trois entraînements, m’avait lâché qu’elle ne jouerait pas avec moi et que jamais, non, jamais, je ne lui piquerai sa place. Euh… si tu me lis aujourd’hui, on ne sait jamais : ce n’était pas mon intention en fait. Bah oui, les filles en groupe, c’est souvent comme ça. Il y a des clans, des rivalités idiotes, des histoires… Pour tous les coachs, femmes et hommes qui entraînent des nanas, ce n’est pas tous les jours facile. Escudé en Fed Cup, Krumbholz dans le handball, Bini au football… ceux-là pourraient en témoigner. Bravo donc à eux et aux anonymes qui gèrent ces petits ou gros conflits au quotidien. Je ne sais pas si Pierre Vincent, le sélectionneur de l’équipe de France féminine de basket a eu ce type de problème mais son équipe de « Braqueuses », a semble-t-il, jouer dans une belle harmonie. Et même si elles ont échoué d’un chouia en finale du championnat d’Europe dimanche contre l’Espagne, elles sont restées soudées jusqu’au bout. A tel point qu’elles sont venues s’excuser d’avoir perdu auprès d’Edwige Lawson-Wade dont c’était le dernier match en bleu. Belle mentalité, bel exemple pour toutes ces filles qui se chamaillent sans vraie raison sur les parquets ou dans les stades. Bien sûr, on ne peut pas aimer tout le monde, bien sûr, une équipe unie n’a pas la garantie de gagner. Mais elle a quand même un atout majeur. Mesdemoiselles, mesdames qui pratiquez un sport co, cessez vos enfantillages, oubliez vos querelles et mettez de côté votre ego. Jouez ! Et prenez exemple sur Isabelle, Céline, Emmeline, Sandrine, Emilie, Gaëlle… qui ont fait vibrer la France entière ces deux dernières semaines. Sylvie Marchal La preuve au cinéma. Ellen Page a du mal à s’intégrer dans l’équipe fille de rollerderby dans le film Bliss! de Drew Barrymore. Mais la magie du sport et de la solidarité opèrent, et démontrent que malgré la difficulté à surpasser l’ambiance fille, une équipe soudée est capable de soulever de nombreux défis. L’union fait donc bien la force (pour le quart de  seconde culturel, il s’agit de la devise de la Belgique) ! Basket : Les « Braqueuses » : tiens ! des filles qui ne se chamaillent pas

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