Les reines du ring

Demain, mercredi 3 juillet, sortira au cinéma Les reines du ring, une comédie de Jean-Marc Rudnicki.

Rose, 30 ans, n’a qu’une idée en tête : renouer avec Mickaël, son fils de 11 ans dont elle a été séparée pendant plusieurs années. Lorsqu’elle découvre la passion de Mickaël, Rose pense avoir trouvé le moyen de briser la glace : elle va monter une équipe de catch avec ses trois collègues caissières.

Le pitch de départ à de quoi surprendre, faire peur, ou intriguer. Pour notre part, c’était la dernière solution, et nous n’avons pas été déçu. Tout d’abord car l’histoire peut très bien tenir la route. Ici, les 4 femmes ne deviennent pas catcheuses en claquant des doigts, elles s’entrainent longuement et sérieusement avec un coach, avec du travail, tout peut devenir possible.

Il y a aussi beaucoup d’humour, comment ne pas rire devant les premiers contacts entre ce sport et Nathalie Baye ou encore la délicatesse et la féminité incarnée d’une Corinne Masiero ? Les répliques font mouche et Audrey Fleurot n’est pas en reste pour nous donner le sourire.

S’il y avait un bémol dans ce film, c’est, à mon avis, la transparence de Marilou Berry. Elle a beau avoir le rôle principal, je trouve qu’elle disparaît dans un film chorale, j’avais eu la même sensation dans Joséphine (que nous vous chroniquions ici) sorti il y a peu.

Souhaitons lui de s’affirmer et d’avoir le même potentiel pour crever l’écran que les grands André Dussollier et Isabelle Nanty qui l’entourent également.

Saluons une dernière fois le travail du réalisateur qui n’a pas lésiné sur les moyens pour les scènes de combat et qui nous a rendu totalement l’univers du catch au cinéma avec la très grande scène finale. Nous sommes sortis de la projection en se demandant si nous venions de voir un film ou un combat à la télévision.

Un film familial qui fera rire petits et grands, sinon, attention à la vengeance de Kill Biloute.