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Tant qu'il y aura des hommes (From Here to Eternity)

Publié le 09 juillet 2013 par Cinephileamateur
Tant qu'il y aura des hommes De : Fred Zinnemann.
Avec : Montgomery Clift, Burt Lancaster, Frank Sinatra, Deborah Kerr, Donna Reed, Philip Ober, Ernest Borgnine, Mickey Shaughnessy...
Genre : Drame - Romance.
Origine : États-Unis.
Durée : 1 heure 58.
Date de sortie : 25 mars 1954.
Synopsis : Les intrigues amoureuses et la vie d'une garnison à Pearl Harbor quelques jours avant l'attaque des Japonais.
Bande annonce originale
"A l’armée, l’individu ne compte pas."
2.5
Tant qu'il y aura des hommes
Avant qu'on me propose de regarder "Tant qu'il y aura des hommes", je n'en avais jamais entendu parler (ou du moins je n'en avais aps le souvenir qu'on m'en ait parler). Du coup, c'est sans trop savoir à quoi m'attendre, ne lisant même pas le synopsis sur mon dvd et me basant uniquement sur la jaquette dudit dvd que je trouve assez laide au passage que je me suis engouffré dans ce film avec l'espoir de passer un bon moment.
Est ce que ce n'est pas ma came ou est ce juste le film qui n'a pas su me transporter ? Je n'en sais rien mais quoiqu'il en soit, je suis loin d'être fan de ce scénario écrit par James Jones et Daniel Taradash. Pour être honnête, je pense même que d'ici quelques mois j'aurais même totalement oublié ce film. Pourtant, il n'est pas foncièrement mauvais et montre un aspect militaire à la veille de Pearl Harbor pas inintéressant mais j'ai trouvé que ça sonnait faux. Peu habitué à ce genre de film, j'ai jamais réussi à être pris, je trouvais qu'on étais toujours dans l'exagération et dans la surenchère dans ce récit qui du coup m'a semblé bourré de clichés. J'ai l'impression de rien avoir eu de bien nouveau sous la dent avec ses humiliations militaires et ce côté machiste qui se dégage en dehors de la caserne. C'est peut être d'ailleurs en ça tout simplement que je pense que ce n'est tout simplement pas un film fait pour moi mais qui parlera peut être à d'autres.
Après niveau casting, j'ai quand même bien aimé les différents acteurs à commencer par Montgomery Clift en Robert E. Lee Prewitt pour qui on s'attache très vite. Pourtant son jeu n'est pas mémorable je trouve, il en fait même un peu trop à l'image de son personnage auquel je n'ai jamais su avoir de l'empathie pour le trauma de son passé mais l'acteur tiens bien la route et reste constant de bout en bout ce qui fait qu'on à quand même envie du meilleur pour lui. C'est aussi le cas pour Frank Sinatra en Angelo Maggio. Sans nul doute le personnage que j'ai préféré et dont les apparitions m'ont le plus plu.
J'ai bien aimé aussi l'évolution du personnage de Milton Warden bien interprété par un Burt Lancaster débordant de charisme et étant juste comme il faut en retrait lorsque la situation l'exige. Sa relation avec Deborah Kerr en Karen Holmes est assez intéressante d'ailleurs même si on sais pas toujours à quoi elle sers. C'est assez amusant en tout cas de voir à notre époque la scène de la plage qui à leur époque était apparemment choquante. En parlant du casting féminin, j'ai bien aimé aussi Donna Reed en Alma Burke même si là encore, je n'ai pas trouvé son personnage totalement exploité. Le reste de la distribution est en tout cas assez bonne et fait ce qu'on attends d'elle même si là encore, j'ai quand même eu parfois l'impression d'une surenchère dans le jeu (assez classique pour l'époque) à l'image aussi de Ernest Borgnine en Sergent Judson.
Côté mise en scène, Fred Zinnemann filme bien son sujet. C'est juste que n'arrivant pas vraiment à accrocher à cette histoire durant tout le film, j'ai trouvé le temps un peu long parfois. Ce jeu de chat et de la souris dans les différentes romances tout comme la vie de cette caserne qui semble tourné uniquement autour de la boxe m'a peu intéressé et j'ai souvent regardé ma montre jusqu'à un final plus dynamique mais qui passe beaucoup trop vite pour que je m'y attarde vraiment. A chaque fois je me disais qu'il allait se passer quelque chose et en fait, j'ai trouvé qu'il ne se passait rien finissant même par regarder ce film sans plus trop me concentrer dessus.
J'ai ainsi suivi ses enchainements d'humiliations ridicules sans pouvoir pour autant profiter du cadre qui n'est pas forcément mis en valeur. Même la bande originale composée par George Duning qui est plutôt correct ne m'as pas soulevé de mon siège. Au final, j'ai donc trouvé ce film un brin trop long, surtout quand on voit où il veut en venir à la fin, et je l'aurais bien ponctionner de vingt minutes histoire que le temps passe un peu plus vite. Après, j'ai quand même bien aimé le travail fait sur la lumière tout comme les décors assez kitsch de l'époque qui donne un certain charme au film.
Pour résumer, "Tant qu'il y aura des hommes" m'a quand même un peu déçu. Pourtant je reste convaincu que ce n'est pas un mauvais film mais je n'y ait pas trouvé un intérêt vraiment profond excepté son final vite expédié qui m'a laissé sur une impression de "Tout ça pour ça !". N'étant peut être pas le bon public pour ce genre de spectacle, je passerais sans doute mon chemin la prochaine fois si on me demande derevoir ce film même si sur le coup, je ne regrette toutefois pas mon visionnage car il y à quand même des bonnes choses. Dommage mais je reste vraiment trop sur ma faim...
Tant qu'il y aura des hommes
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