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[Films] #6

Publié le 12 juillet 2013 par Haiyken @JALFDM
Il y a des films que tu lance en sachant pertinemment ce que tu vas regarder, c'est par exemple le cas de Olympus Has Fallen, mais parfois, on peut se tromper et se retrouver devant un film totalement inattendu. C'est le cas de Spring Breakers, que j'ai faillit arrêter à peu près cinq fois pendant la première demi-heure tellement je ne comprenais pas ce que voulait raconter ce film. Heureusement, ma persévérance a payée, ce qui montre qu'il faut savoir être patient et ne pas juger trop rapidement ce qu'on regarde - cela n'empêche pas mon avis concernant le film d'être négatif, mais au moins j'ai été un peu bousculé.
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Gangster Squad, réalisé par Ruben Fleischer et écrit par Will Beall.Adapté du livre de Paul Lieberman.
Un film que je laissais un peu trainer depuis quelque mois alors que j'avais réellement envie de voir ce que ça donnait. Dernièrement j'avais revu Drive, Men In Black 3 et The Amazing Spiderman, soit un film avec Ryan Gosling, un avec Josh Brolin et pour finir un avec Emma Stone. Étant donné que ce sont trois acteurs que j'aime bien et dont je suis ravis de voir les différentes transformations inhérentes à différents films, j'avais réellement envie de voir ce que donnait ce film de gangster au cœur de Los Angeles de 1949.
Pas déçu, car le film, même s'il possède une histoire classique, a le bénéficie d'être servit par un casting aux petits oignons, avec principalement Sean Penn tout à fait génial dans le rôle de Mickey Cohen, un criminel sans foi ni loi. On notera également la présence de Mireille Enos (oui encore et toujours la surprenante Mireille Enos !!) dont j'ai retrouvé la force de The Killing tout en ayant le décalage de l'époque. Son couple avec Josh Brolin est très crédible (tout comme celui avec Brad Pitt dans World War Z) et leur histoire parallèle a quelque chose de poignant.
Parce que l'histoire est classique, on bénéficie d'une ribambelle de scènes assez prévisibles mais qui sont très bien exécutées et donc fonctionnent bien. Je n'ai pu m'empêcher de penser à The Untouchables de Brian De Palma qui raconte le même style d'histoire. Gangster Squad à le mérite d'être plus moderne (tout en embrassant l'époque d'après-guerre avec brio), plus "hollywood" et peut être un peu plus fun a regarder. J'ai en tout cas passé un très bon moment devant ce film aux décors et costume savoureux et à l'univers violent.
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Olympus Has Fallen, réalisé par Antoine Fuqua et écrit par Creighton Rothenberger et Katrin Benedikt.
Que peut-on attendre d'un film comme Olympus Has Fallen ? A vrai dire, si ce film était sortit il y a vingt ans, il serait probablement devenu un classique défendu ardemment par les amateurs du genre. Car au final, Olympus Has Fallen possède un scénario classique de film des années 90. On a les criminels étrangers (coréens parce que c'est d'actualité!) qui s'emparent de la Maison Blanche et un agent - un seul - doit sauver le Président, le fils du Président, et le pays d'une destruction nucléaire, rien que ça !
Alors oui c'est tiré par les cheveux (juste un peu ...) et c'est tout sauf crédible, mais on suit un peu un schéma à la Die Hard (un de mes films préférés!) Mais est-ce qu'on attend grand chose de plus ? Personnellement, non. Je savais en laçant le film que j'allais avoir droit à ce genre de spectacle, et à ce niveau là je n'ai pas été déçu. J'ai eut mon quota de baston, d'explosions, de scènes incroyables où un avion mitraille la Maison Blanche ! Du grand spectacle hollywoodien comme on l'aime parce qu'il permet, pendant 120 minutes de se déconnecter le cerveau et de regarde Gérard Butler (qui n'est en plus pas un de mes acteurs favoris) sauver le monde. Alors oui, ce n'est pas Bruce Willis en marcel qui cavale sur des morceaux de verre, mais ça fera l'affaire !
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Tucker And Dale VS Evil, réalisé par Eli Craig et écrit par Eli Craig et Morgan Jurgenson.
Un film que j'avais loupé au cinéma, puis oublié, et qu'on ami m'a remis en tête dernièrement. Tucker And Dale VS Evil c'est un peu un hommage (et en même temps une satire) aux films d'horreur - plus particulièrement aux films mettant en scène un groupe de jeunes allant camper en forêt et se faisant charcuter par des rednecks pas bien finis. Ayant regardé La Cabane dans les Bois il n'y a pas si longtemps, je ne peux que me régaler avec une autre prise sur le genre, tout aussi géniale.
On retrouve l'excellent Alan Tudyk (We will rule over all this land! And we will call it... this land! - Wash, Firefly) un acteur populaire principalement grâce à ses collaborations avec le désormais plus que célèbre Joss Whedon, avec à ses côtés l'hilarant Tyler Labine que je me souviens avoir aperçu ci et là dans certaines séries. Un duo de choc pour une histoire pas comme les autres.
Le parti-pris du film est vraiment génial et le tout réalisé avec beaucoup d'humour, que ce soit du second degré ou de l'humour très très noir. Cette sorte de comédie horrifique explore les clichés du genre, parvenant à les tourner à la dérision avec beaucoup d'efficacité. On soit voit alors offerts une série de morts incontrôlable, toutes plus hilarantes et gores les unes que les autres. J'ai beaucoup aimé le style du film qui une fois lancée glisse dans une spirale incontrôlable où tout semble pouvoir arriver.
Tucker And Dale VS Evil est un film hilarant, servit par un casting qui mérite à être connu, et qui n'a probablement pas reçu l'accueil qu'il mérite au cinéma (en tout cas en France où il était sous-diffusé ...). Un condensé de bonnes idées et une recette qui fonctionne.
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Spring Breakers, écrit et réalisé par Harmony Korine.
Spring Breakers c'est un peu ma surprise de la semaine. Alors premièrement, l'affiche ne donne pas envie et à mon sens informe mal du contenu du film. Cependant, je pense que c'est une sorte de "piège" que souhaite tendre le réalisateur, dans le sens où le film commence comme on pouvait s'y attendre et prend à un moment un virage à 90° qui bouleverse tout ce qu'on pensait du film jusqu'à présent. Est-ce un stratagème pour "éduquer" le jeune public qui viendrait voir ce film en pensant que c'est du sexe, de l'alcool et de la drogue - et que c'est bien ? Probablement !
Je dois avouer que pendant la première demi-heure, j'étais mal à l'aise. Principalement car je n'ai pas une de ces personnalités de fêtard débridé ("c'est sur qu'en passant tes soirées à mater des séries, mon vieux ...") et je ne cautionne pas vraiment les spring breaks et autres conneries qui sont, au final, juste une excuse pour se (faire) défoncer en se disant qu'ils n'y à pas de conséquences. Faux. Évidement il y a des conséquences, largement explorées dans la seconde partie du film. Mais tout d'abord, pourquoi est-ce que j'étais mal à l'aise ? Probablement parce que les actrices semblent avoir 14 ans et que j'ai du mal à regarder des gamines de cet âge en train de se balader à moitié à poil à côté de mec de 25 ans, aussi parce que j'ai trouvé que le message qu'elles diffusaient était tout sauf correct, moralement parlant. Autant dire que pendant une demie-heure j'avais envie de tout arrêter.
Mais au bout d'un moment, on voit l'intrigue glisser lentement vers quelque chose de plus sombre. Cela a capté mon attention. Cela ne veut pas dire pour autant que j'étais à l'aise face à ce que je regardais. Car les bases posées avec l'ouverture avaient laissé leur empreinte. Le départ de la petite brune (jouée par Selena Gomez ...) - qui était à peu près la seule fille normale de tout le film - est le moment où on comprend que c'est la limite. Qu'à partir de là on va tomber dans l'excès, on entre dans un tourbillon chaotique dont il est impossible de sortir. Je trouve vraiment dérangeant qu'il faille à la deuxième fille une balle dans le corps pour qu'elle comprenne qu'elle a peut être un peu envie de rentrer chez sa mère. Les deux restantes sont complètement névrosées et leur apparence de gamines de 14 ans m'a beaucoup perturbé.
L'introduction de James Franco en dealer/rappeur semblait tout à fait incongrue et faisait basculer l'histoire dans un côté sombre, très sombre. Même si je comprend l'idée derrière ce revirement, ce qui a été établi avec les gamines fait perdurer le malaise. On assiste alors à une ribambelles de scènes sans queue ni tête, hautement sexuelles, violentes, et un climax tout à fait choquant. Et même si le film fonctionne dans le sens où des éléments introduits au début du film servent pour la conclusion (principalement l'idée du "fais comme si c'était un jeu vidéo") cela ne rend pas le tout acceptable.
Mon problème n'étant pas spécialement ce qui est montré cinématographiquement parlant mais d'avantage la confusion du message. J'ai honnêtement peur qu'une partie des jeunes qui aillent voir ce film estiment que la réalité est comme ça - qu'il faille la vivre comme ça - mais surtout que c'est une bonne vie, une belle vie. C'est à mes yeux une grave erreur et le style éthéré du film ne parvient pas à donner un message clair. Car même si on nous illustre une sorte de descente aux enfers, la conclusion qui ressort c'est que "ce qu'on a fait n'a pas de conséquences, c'était pendant le Spring Break, c'était comme un jeu vidéo" ou "d'accord maman, on rentre à la maison, c'était la meilleure expérience de ma vie (et j'ai buté 10 types au passage)". Je trouve que c'est un message un peu confus, un peu douteux et laissant un drôle d'arrière goût.
Du coup, les quelques qualités du film passent à la trappe, comme la prestation de James Franco qui est tout de même impressionnante, le visuel du film (oui, si on passe à côté des gamines à poil il y a effectivement une belle image) et la narration, classique mais efficace. Un drôle de film, qui m'a surpris mais ne m'a pas vraiment plu pour ce qu'il véhicule.
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