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Des pyramides au micropénis

Publié le 12 juillet 2013 par Wtfru @romain_wtfru

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La culture de l’immensité se fait aujourd’hui défier par l’art de l’infiniment petit, les nanotechnologies. On vous connaît tellement bien qu’on voit vos connection se faire. Dailleurs en ce moment vous êtes en train de regarder autour de vous, votre 20 mètres carrés, votre iPod nano, votre compte en banque, votre pénis, oui vous contribuez au quotidien à la culture de l’infiniment petit. Ne vous cachez pas derrière la sottise populaire qui veut que machinalement vous répliquiez à votre interlocuteur désobligeant « tout ce qui est petit est mignon ». Une poitrine d’adolescente n’a rien de sensuel.

Commençons par le commencement du début. Les empires des temps anciens ont laissé derrière eux des œuvres absolument phénoménales, impressionnantes et réalisé à la limite du possible. Les pyramides d’Egypte, le Machu Pichu péruvien, la 605 Peugeot aujourd’hui voiture officielle de la communauté turque en France, le grand à du prestige. C’est l’été, et par manque d’imagination vous apporterez une salade de riz au barbecue auquel vous êtes conviez. Prenez ce grain de riz et Imaginez un grain de riz. Réduisez-le mille fois et il aura la taille d’une cellule de la peau. Réduisez-le encore mille fois et vous aurez une idée des dimensions de la matière à l’échelle nanométrique, c’est-à-dire à l’échelle du milliardième de mètre.  Au cours des trente dernières années, les scientifiques ont développé une multitude de techniques permettant de concevoir et de construire des structures à l’échelle nanométrique. Ils appliquent maintenant ces techniques à la transformation des aliments. Ces nanoparticules pourront à l’avenir pour nous faire ingurgiter des vitamines à notre insu, nourrir les prisonniers de Gantanamo sans choquer l’opinion publique ou encore « aider à acheminer des médicaments là où ils sont nécessaires dans le corps ».

Les seuls effets néfastes pour la santé connus à l’heure actuelle c’est qu’après s’être rasasiés avec une nano salade de riz, il a des chances que vous chiez en spray le lendemain. La sensation est assez désagréable pour que nous tirions aujourd’hui la sonnette d’alarme sur ce qui pourrait devenir la norme dans quelques années. « Les  nanoaliments peuvent sembler relever de la science-fiction, mais en réalité ils sont déjà dans nos assiettes. Les procédés naturels employés pour fabriquer du fromage produisent en effet des particules nanométriques. Mais les consommateurs sont plus préoccupés par les nanoparticules artificielles qui pourraient être ajoutées dans leurs aliments »

Pour le moment toutefois, les nanotechnologies devraient surtout avoir un impact sur l’emballage alimentaire. Tant qu’on dégomme pas le papier du paquet de chips ça passe, mais quand on sait de quoi est capable un animal nocturne, complètement épave à 5 du tam’, mieux vaut prévenir que guérir et l’empêcher tout abus. Les consommateurs ne sont pas les seuls qui risquent d’être affectés. Si l’usage des nanomatériaux se répand dans l’industrie alimentaire, les travailleurs seront plus nombreux à y être exposés pendant de longues périodes. Les nanoparticules contenues dans les emballages se retrouveront aussi dans nos déchets et pourraient nécessiter un recyclage spécial.

Nous y arrivons gentiment mais sûrement et au cas où vous ne souhaitez pas vexer vos hôtes dégoutez les avec les effets néfastes du spray d’après nano repas, vous aurez la paix garantie. 


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