Quand rentrent les marins d'Angela HUTH

Après un long silence, quel plaisir de revenir sur l’Antre des Mots avec un

Vous vous souvenez, j’avais découvert la plume d’Angela HUTH avec « Tendres silences ».

Un esprit avisé a depuis pris l’initiative de m’offrir son tout dernier roman, quelle bonne idée !

L’histoire se passe en Ecosse, dans un village côtier dont la vie quotidienne est rythmée par le retour des marins. Myrtle n’échappe pas au destin de ces femmes qui doivent, à terre, assurer tout ce que le mari ne peut pas faire lorsqu’il est en mer. Le retour des bateaux est souvent joyeux, les retrouvailles sont belles, les hommes et les femmes sont heureux de se revoir et de partager un moment de repos en famille. Mais à bord, le travail est difficile, les hommes évoluent dans un climat hostile avec une mer parfois déchaînée, et là, le destin peut basculer. « Le retour des marins » est alors assombri pas de tristes nouvelles.

Angela Huth, une nouvelle fois, et pour notre plus grand plaisir, s’attache à disséquer les relations de couples, à travers le filtre de deux femmes, l’une plutôt réservée (Myrtle), l’autre, son amie, plutôt extravertie (Annie). Ces deux femmes sont liées par une relation d’amitié mais pas seulement. Elles sont également des épouses de marins qui cohabitent sur le même navire, l’un encadrant l’autre.

Je me suis littéralement laissée portée par la plume d’Angela HUTH, son dernier roman est un petit bijou !

L'année 2013 a fait l'objet de nombreuses discussions autour du mariage. Je vous laisse méditer cette citation, le mariage vu par Myrtle : 

« Au fil de leurs longues années de mariage, elle a appris quelles réflexions frivoles elle devait retenir, et lesquelles elle pouvait répéter à Archie. Elle a toujours considéré qu’un des talents indispensables à la réussite d’un mariage était de savoir épargner au conjoint le tout-venant des pensées qu’on peut nourrir quotidiennement, et de ne lui réserver que les pépites possédant quelque chance de l’intéresser, de l’éclairer ou de le renseigner. »

A lire absolument…

Annie