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Slime City

Publié le 24 juillet 2013 par Olivier Walmacq

 Slime City

Genre : Horreur (interdit -16 ans)

Année : 1989

Durée : 1h18

L'histoire : Un jeune étudiant emménage dans son nouvel appartement, afin d'ètre plus proche de sa petite amie. Mais, il ignore que l'endroit est hanté par une présence démoniaque qui va le transformer en créature assoiffé de sang et de meurtres.

La Critique De Titi70 :

Quand les fans de cinéma horrifique se mettent à signer eux même un long métrage, cela peut donner le pire, mais, aussi, parfois, le meilleur.

Biberonné aux films d'horreur depuis sa plus tendre enfance, et assistant de Frank Henenlotter sur Elmer, le Remue Méninge, Gregory Lamberson décide de se lancer lui même dans l'aventure d'un long métrage à la fin des années 80 avec Slime City, qu'il écrit, produit et réalise pour un budget relativement modeste de 50 000 dollars.

Slime City
 

Le jeune homme a peu de moyens, mais il a des idées et surtout de l'enthousiasme. S'inspirant de son amour du genre, et des leçons apprises, notamment auprès du réalisateur de Basket Case, il met en scène un casting composé d'inconnus et nous raconte l'histoire d'Alex, un étudiant emménageant dans son nouvel appartement, au grand dam de son ancien colocataire.

Le but est également pour le garçon de se rapprocher de Lori, sa compagne qu'il compte épouser prochainement. Alors qu'il déménage, il fait la connaissance de son aguichante voisine.

Quelques jours plus tard, il est invité à souper chez un autre locataire de l'immeuble. Celui ci lui sert une étrange mixture verte et, en guise de vin, un liquide tout aussi verdâtre créé par un ancien alchimiste.

Il ne faudra pas longtemps à Alex pour découvrir que les effets de ce repas ne se limitent pas à quelques problèmes gastriques. Dès le lendemain matin, les effets de la mutations se font sentir et Alex devient un véritable monstre, obligé de se balader avec un bandage sur la tète.

Seul remède à ce mal, du sang humain que le jeune homme va devoir prélever sur des victimes de passage, après les avoir assassinés.

Pendant ce temps, Lori croise une étrange voyante qui va lui faire prendre conscience que quelque chose ne va pas chez Alex.

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Si, encore une fois, l'influence de Frank Henenlotter est évidente avec ce quartier délabré rempli de sans abri, Gregory Lamberson s'inspire également de Street Trash avec ces nombreuses scènes de mutations, notamment lorsqu'un voyou se fait sectionner et arracher la main après avoir tenté de poignarder Alex, le torse du jeune homme devenant une créature vorace avec des dents au milieu.

Le réalisateur parvient à signer une oeuvre plutôt sympathique, et remplie de séquences bien dégueulasses et à déconseiller aux âmes sensibles, mais qui trahit malheureusement souvent sa nature de film à petit budget, notamment à cause d'effets spéciaux franchement grossiers et d'éléments scénaristiques pas toujours bien gérés, notamment dans la seconde partie, avec ces locataires possédés par d'ancien membres d'une secte, n'est pas franchement passionnante.

Malgré tout, Slime City a pour lui ce charme des productions réalisées avec peu de moyens et beaucoup d'amour (à l'image des productions Troma des années 80 auquel le film fait souvent penser), une admiration pour le cinéma d'horreur porté par Gregory Lamberson qui confère beaucoup de qualité à ce film qui se consomme comme un agréable petit nanar assumé.

Une série Z Limitée, mais très divertissante et à conseiller vivement aux amateurs de péloches trash (d'ailleurs, le film est sorti sous la bannière de l'éditeur Uncut Movies, ce qui n'est pas un hasard).

Note : 12/20


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