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Test : Ultrasone TIO et IQ

Publié le 22 juillet 2013 par Tupperwav @TupperWav

Pendant la pause estivale, quoi de mieux qu’un banc de test des in Ears Ultrasone TIO et IQ, les deux références haut de gamme in ears de chez Ultrasone ! Remercions tout d’abord Frédéric Perrin et l’équipe de Jukebox Ltd pour leur prêt, qui nous ont permis de pouvoir disposer de ces produits qu’il n’est vraiment pas évident de se procurer en France.

Toutes les images utilisées pour le test sont la propriété d’Ultrasone.

1. Ultrasone, un nom familier, une signature marquée.

Rappelons rapidement, en guise d’introduction, que la marque  Ultrasone est détenue par une société allemande du même nom, fondée en 1990 par Florian Koenig. Parmi les produits ayant contribué à sa renommée citons :

  • Les casques fermés sédentaires comme les Edition 8 et 9 par exemple
  • Les casques ouverts pour les Edition 10 et 12 (récemment sortie pour cette dernière).
  • Les casques fermés nomades comme le HFI 780

Ultrasone c’est une signature particulière dans les haut médiums et les aigus. Signature dont on pourrait débattre pendant plusieurs jours entre dangereux fous passionnés : certains adorent, d’autres abhorrent. Une seule chose est sûre, ils ne provoquent pas souvent l’indifférence lors de l’écoute.

De mon côté, et pour resituer le contexte de mes propos dans ce test, je ne fais pas partie des aficionados de cette manière propre à la marque de présenter les haut médiums et les aigus de manière assez ostentatoire, très brillante voir parfois sibilante.

Ayant toutefois essayé la majorité des modèles pré-cités, l’équilibre tonal le plus intéressant m’a paru être atteint sur les modèles fermés, dont la présence musclée du bas de spectre contribue à rééquilibrer la présentation du message.

Avec les TIO et IQ, Ultrasone fait une entrée dans le monde des intras avec à la clé un enjeu de taille : s’imposer parmi une horde de concurrents déjà bien implantés (Shure, Westone, Earsonics, Klipsch, Ultimate ears, Jays…) et dans un marché qui commence à montrer des signes de ralentissement avec une offre supérieure à la demande.

2. Présentation des intras IQ et TIO

2.1. L’ultrasone IQ

Pour sa « Rolls », Ultrasone a tenté de se démarquer de la concurrence sur 4 aspects :

  • Design
  • Câble
  • Caractéristiques Techniques
  • Bundle

En termes de design, on remarquera au premier coup d’oeil qu’Ultrasone ne reprend aucun des form factors de la concurrence, que ce soit les « bullet type » popularisés par Monster et ses Turbine, les « Westone like » que l’on retrouve chez Westone et Earsonics en haut de gamme, ou enfin l’école du « heavy monobody » adoptée par Shure. Pas de copie donc, pour cet IQ qui affiche crânement son design « carré », qui pose forcément la question de son confort une fois chaussé.

IQ5

On remarquera également le câble assez fantastique proposé par Ultrasone sur ce modèle, tressé, et recouvert d’un plastique transparent fin, n’altérant pas sa flexibilité. Le câble dégage au final une impression de solidité bienvenue pour des intras à ce prix. Notons qu’au niveau des raccords avec les écouteurs, on trouve des connecteurs de type « MMCX », ainsi qu’un plastique à mémoire de forme permettant de tenir les écouteurs en place tout en éliminant les microphonics. Seule ombre au tableau, la présence d’un micro pour utiliser le casque avec un iPhone. Ce choix pourra paraître discutable pour une marque résolument audiophile, dont l’écrasante majorité des utilisateurs devraient utiliser l’IQ avec un un matériel dédiée à l’écoute haut de gamme. Ce micro en milieu de section de câble viendra nécessairement fragiliser l’ensemble.

IQ4

Côté caractéristiques techniques, l’IQ n’entend pas rentrer dans la « drivers war » instaurée par la concurrence et affiche modestement deux drivers dans chaque écouteur, badgés « high performance » par la maison.

  • Un dynamique de 8mm pour le bas de spectre
  • Un driver « Balanced armarture » dédié aux hauts médiums et aigus.

Le constructeur parle également de déphasage entre les deux drivers afin de renforcer l’impression de largeur de scène. Nous étudierons cet aspect là plus en détail dans la partie dédiée au son.

IQ3

Enfin pour le package, en plus de la boite soignée dans lequel arrive l’IQ, vous bénéficierez d’un joli étui rigide recouvert de cuir, assurant à vos précieux intras une protection de première classe. Une des plus belles boites de transport que j’ai eu le plaisir de voir passer.

IQ

2.2. L’ultrasone TIO

L’ultrasone TIO revêt un « look & feel » plus conventionnel avec un design « en ligne », dont on remarquera quand même la finesse. Du côté des matériaux, le TIO est drapé d’aluminium ce qui devrait en théorie contribuer à la rigidité du corps de l’intra et d’éviter tout effet d’absorption d’une partie de l’onde sonore par la structure.


TIO2

Le câble est moins soigné que pour le grand frère, et on regrette amèrement le caractère « non détachable » de celui-ci. A plus de 300€, c’est aujourd’hui injustifiable quand on sait le nombre de pannes occasionnées au niveau du câble pour les casques et intras.

TIO3

Côté techno embarquée, c’est avec un unique « Balanced armature » driver (probablement à large bande) que le TIO se propose de nous embarquer dans nos voyages musicaux.

TIO5

En dernier lieu, le TIO vous sera livré avec un étui bien pensé semi-rigide en cuir, qui permettra aux plus tatillons de les protéger contre les dégradations éventuelles qu’ils pourraient rencontrer au fond d’une sacoche ou d’une poche. Une bonne attention qui devrait être la norme au delà de 300€, pour tous les constructeurs.

TIO

3. Le banc de test

Préambule

Réaliser un bon banc de test constitue, la plupart du temps un exercice particulièrement difficile. Tout d’abord parce qu’il y a autant de formes de bancs que de testeurs, et autant d’oreilles et de jugements différents que de lecteurs.

Banc

De notre côté notre parti-pris est clair, le banc de test représente l’avis du testeur, au regard de ses autres expériences sur des matériels similaires ou non, et l’appréciation forcément subjective qu’il aura au final de celui-ci, selon ses critères de performances. Pas de place donc pour un jugement « absolu » ou une vérité générale.

3.1. Test de l’Ultrasone IQ

IQ2

3.1.1. Scène et présentation du message

  • Largeur de scène

L’usage de drivers dynamiques permet souvent de disposer d’une meilleure largeur de scène qu’avec des BA-drivers uniquement. Dans notre cas précis, l’IQ performe de manière moyenne sur cet aspect, comme cependant bon nombres d’intras, même en très haut de gamme. Il me semble par exemple moins bon qu’un Phonak audéo PFE 112, ou qu’un Sennheiser IE80 sur cet aspect, mais au même niveau (voire un peu mieux) qu’un Earsonics SM3 ou qu’un Westone 4.

Pour résumer, l’IQ ne vous offrira pas le headroom de votre casque ouvert favori, mais vous évitera quand même l’écoute claustrophique « trop près des tympans » de nombres d’intras concurrents.

  • Étagement des plans

L’étagement des plans représente la capacité de l’intra à respecter l’éloignement des « objets sonores » par rapport à l’auditeur. Un bon casque sera ainsi capable de restituer un paysage sonore plein de profondeur, là ou un « mauvais » restituera une copie « en 2D », plate.

A ce jeu là, l’IQ réalise une performance correcte et les différents plans restent bien séparés les uns des autres. Ce n’est cependant pas au niveau de ce que peut présenter un Earsonics SM64 ou un EM6. Si l’on s’attache d’ailleurs à détailler la performance, je trouve l’IQ plus convaincant dans le bas de spectre, tandis que les médiums et surtout les hauts médiums sont eux présentés avec un manque de relief relatif.

C’est probablement à relier au fait qu’à l’heure actuelle, en technologie « intra » les drivers dynamiques offrent souvent une capacité de spatialisation meilleure que leur petits collègues à « Balanced armatures ».

  • Spatialisation

Pas grand chose à redire ici, le positionnement dans l’espace est correct sans être au niveau d’un bon casque ouvert, mais quiconque à déjà chaussé des intras universels sait a quoi s’en tenir. Ce n’est pas un domaine ou les in ears excellent par rapport aux casques « full size » par exemple.

3.1.2. Signature

La signature du IQ est clairement « fun » et en V, avec la patte caractéristique d’Ultrasone. Maniaques de la haute fidélité vous voici prévenus. 

  • Basses et bas médiums

L’IQ présente une belle extension en bas de spectre, ainsi qu’un certain velouté très agréable dans le bas médium. La présentation est plutôt flatteuse, et permet d’apprécier immédiatement avec un dynamisme marqué bon nombres de styles bien rythmés (j’ai beaucoup aimé mes albums de métal, et de funk notamment dans cette partie du spectre).

L’IQ rebondit dans le bas de spectre, ne rechigne pas à chercher les derniers hertz des basses fréquences. Il séduit avec une légère rondeur dans les attaques, qui ne se fait pas au détriment de la franchise des attaques, ni sur le respect des césures.

Au rayon des regrets, j’aurais aimé un niveau supérieur de définition dans les textures proposées, qui peuvent parfois présenter une tendance à la simplification des message. Forcément plus compliqué à justifier à ce positionnement tarifaire.

Rendons au final à Cesar ce qui lui appartient, Ultrasone signe là une très jolie performance dans le bas de spectre en alliant capacités techniques et musicalité de bon niveau.

  • Médiums

Les médiums de l’IQ sont présentés avec un léger retrait par rapport à la belle partie basse précédemment évoquée. L’IQ n’est pas « voilé » cependant, loin s’en faut. La belle clarté proposée retranscrit avec sérieux l’essentiel du message sonore contenu dans ce registre. Les voix, guitares, les pianos sont bien lisibles, et leur restitution est faite sans « faute technique » majeur… mais aussi sans « magie ».

J’aurais préféré une approche peut-être un peu plus musicale à l’instar du parti pris dans le bas de spectre, pour contribuer à donner plus de matière et à faire vivre des médiums un peu « creux » et décharnés.

  • Hauts médiums et aigus

La faiblesse de l’IQ se remarque d’entrée de jeu sur les hauts médiums. Là ou l’IQ vante des aigus « cristallins », Ultrasone a malheureusement chargé la dose plus que de raison, et verse dans le « sibilant ». Le constat est assez dur pour la musicalité de l’IQ sitôt que vous entendrez une cymbale par exemple. Avec une fréquence sensible entre 2 et 3k et des harmoniques à 8kHtz, c’est bien l’instrument parfait pour mettre en évidence des intras qui exagérant l’impression de « brillance » de manière trop artificielle et trop aride.

C’est bien le cas sur l’IQ, ce qui contribue à donner une impression de « manque de naturel » de la restitution, et à fatiguer l’auditeur lors des écoutes de certains styles (le recours excessif à la « crash » de certains batteurs de métal est ici particulièrement sanctionné).

C’est ici qu’il convient cependant de rappeler le parti pris d’Ultrasone dans le traitement de ces fréquences. Pour un amateur de HFI 780 ou d’Edition 12, il est tout à fait probable que les hauts médiums et les aigus de IQ vous plaisent. En ce qui me concerne la sensibilité de mes oreilles sur ces fréquences m’oblige à baisser le volume.

3.1.3. Autres

En termes de fit, je n’ai pas eu de problème particulier avec les mousses de type « comply foam » de l’IQ. Je n’ai en revanche pas pu obtenir le moindre seal avec les autres embouts, chose assez étrange pour un intra, même si la morphologie de tout un chacun n’est pas identique sur ce point.

Les capacités d’isolation avec les mousses sont également satisfaisantes, même si ce n’est pas au niveau des mes différentes paires d’intra moulés par exemple (pleins ou mi-pleins). L’écoute dans le métro, le train ou le RER demandera de monter légèrement le volume mais sera parfaitement possible.

La performance à bas volume est plutôt correcte, l’IQ n’est pas un écouteur qui a besoin d’un fort volume pour « sonner ».

3.1.4. Rapport qualité prix

L’exercice de synthèse est toujours périlleux, et risqué car simplificateur. Il me faut pourtant regretter que le prix de l’IQ ne soit pas aujourd’hui complètement justifié par rapport à ses performances. Certes l’IQ est un bon universel qui dispose de sérieux atouts, dont un fun assez indéniable dans le bas de spectre et une sacrée énergie dans les aigus.

Cependant, il atteint un niveau de prix identique à certains intras moulés haut de gamme, qui peuvent pour certains vous apporter un gain notable en naturel de reproduction, équilibre tonal et détail des textures. A ce titre, Ultrasone pourrait envisager de revoir le positionnement tarifaire de son produit pour lui assurer une chance face à la horde d’intras qui performent bien entre 300 et 400€.

En ce qui me concerne (et cela n’engage donc que moi), je garde donc mes Earsonics EM6, et préfère en universel le rendu d’un Westone 4 ou d’un Earsonics SM64, compte tenu de ma sensibilité aux hauts médiums et aigus mis solidement en exergue sur l’IQ.

3.2. Le test du l’ultrasone TIO

TIO4

3.2.1. Scène et présentation du message

  • Largeur de scène

La largeur de scène proposée par le TIO est dans la lignée de celle de son grand frère. Sans être spectaculaire, elle évite le désagréable écueil des « écoutes de tête ».

  • Étagement des plans

L’une des grandes forces de cet écouteur est précisément sa capacité à recréer les différentes couches du message sonore avec une belle facilité. Il faudra en revanche vous assurer que le reste de votre source « suit », pour pouvoir tirer parti des capacités du TIO. La plupart des smartphones et des iPods ont ainsi souvent tendance à présenter des scènes en 2D avec trop peu de relief (jugement tout à fait personnel qui n’engage que moi).

  • Spatialisation

La scène est présentée sur une sphère assez « latéralisée », qui a du mal a réaliser la jonction « haut dessus » et « en dessous » de la tête.  C’est toutefois assez courant sur nombres d’intras, même si certains concurrents comme Earsonics avec son SM64 ont signé de très belles performances en la matière.

3.2.2. Signature

S’il fallait comparer le rendu global du TIO, il faudrait le rapprocher à des références de neutralité telles que les Phonaks Audeo PFE 112, Etymotics ER4p ou autres Sleek Audio SA6.

  • Basses et bas médiums

Qualité mais parcimonie ! Ce slogan pourrait bien résumer les basses proposées par le TIO. En termes de qualité, évoquons la très belle tension proposée, particulièrement perceptible sur les basses funk/jazz bien rebondissantes, et les impacts de grosse caisse. Côté extension en bas de spectre, il vous faudra être attentif mais le TIO « y va ».

Enfin la rapidité est au rendez-vous, le TIO se jouera avec aisance de vos genres les plus chargés/complexes en basses.

A noter à ce propos : en environnement nomade bruyant, le TIO n’est pas son avantage puisque les fréquences basses seront les premières à se faire supplanter par le brouhaha ambiant. Il en résultera une écoute parfois un peu trop « medium centric » et décharnée. Impression notablement corrigée lorsque vous écouterez votre TIO dans des conditions plus tranquilles.

Alors certes, Ultrasone aurait pu tenter de donner un peu plus de « corps » et des textures plus détaillées à ces basses, et nous en rajouter un peu, mais nous sommes déjà dans une très bonne performance compte tenu de la technologie et du niveau de prix.

En résumé, j’aime ces petites basses bien tendues assez typées monitoring, et très éloignées de ce que propose un IQ, beaucoup plus chaleureux et expansif dans ce domaine.

  • Médiums

La force du TIO par rapport à l’IQ est de proposer un médium capable de monter progressivement vers la forte puissance délivrée dans le haut médium et les aigus. Du coup la transition se fait « plus progressivement » et sonne à l’oreille de manière plus naturelle.

On notera également un bon niveau de détail qui permettra de profiter des capacités offertes par des DAP équipés de bons DACs. Ainsi les différences de niveau de détail et de relief,  mises en exergue par les écoutes relatives entre mon iPhone 4 et mon iRiver AK100 ont été particulièrement édifiantes à l’avantage du dernier.

On regrettera cependant que les textures déployées ne soient pas spécialement « corpulentes » et aient une fâcheuse tendance à sonner « creuses ». C’est particulièrement sensible dans les percussions, qui peinent à reproduire un effet « membrane » des peaux convaincant. Je trouve cependant le TIO plus crédible que l’IQ sur ce point spécifique.

  • Hauts médiums et aigus

Le TIO est présent dans le haut de spectre, mais avec une retenue relative par rapport au côté ostentatoire de son grand frère sur cette partie des fréquences.

On est ainsi moins gêné par l’effet « focus sur les cymbale » que l’on pouvait rencontré sur l’IQ, ou par la sibilance de certaines voix féminines ou solo de guitares saturées.

Côté détails, on aime la finesse du détouré proposé et on appréciera encore la capacité du TIO à s’adapter à des sources nomades de haute qualité.

Côté « musicalité de l’écoute », le TIO est agréable, même si parfois un peu aride dans le haut de spectre. Il pourra sonner parfois « métallique » et un peu sec, compte tenu d’harmoniques pas toujours très travaillées.

3.2.3. Autres

Concernant le fit, je n’ai pas rencontré les mêmes problèmes qu’avec l’IQ et les mousses comply foam me semblent les mieux adaptées à la signature naturelle assez neutre/analytique du TIO.

La capacité d’isolation avec les mousses est moyenne, et un peu en deçà de l’IQ. L’écoute dans le métro, le train ou le RER demandera de monter notablement le volume et occasionnera une perte de volume dans le bas de spectre.

A contrario, la performance à bas volume est bonne. La tension et le dynamisme sont là, même aux plus faibles niveaux. Cela fait du TIO un écouteur agréable à écouter avant de s’endormir.

3.2.4. Rapport qualité prix

Par rapport à d’autres chroniques plus sévères avec le produit, je trouve l’effort fait sur le TIO dans la catégorie des intras « neutres/froid » tout à fait correct.

Analytique mais toujours agréable musicalement parlant, le TIO affiche un détouré agréable du message, et une capacité à extraire du détail qui s’exprimera crescendo avec une source de qualité. Bon point également avec la section basse dont la parcimonie est largement rattrapée par sa qualité.

On aurait pu toutefois souhaiter des textures plus « pleines », mais cela aurait probablement nécessité de monter le niveau des bas médiums, et donc de modifier l’équilibre global du TIO.

Côté « qualité de fabrication » en revanche, le choix de ne pas utiliser de câble détachable est assez incompréhensible à ce niveau de prix.

Enfin le TIO est malheureusement cher (c’est une habitude de la marque), mais propose une signature assez réussie et typée, moins chirurgicale que des ER4P, mais moins délurée que des Earsonics SM64 ou Westone 4.

C’est donc un casque à la personnalité affirmée, à tester avant d’acheter, si votre appétence naturelle vous pousse vers des écoutes neutres et analytiques.

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