Magazine Culture

Le syndrome de la coquille vide

Par Misst

J'aimerais dire que ça va, que j'ai accusé le choc de l'incendie de ma maison, que tout va bien dans le meilleur des mondes ; j'aimerais dire que je vais aller de l'avant, que je vais faire front sans ciller et que je vais pulvériser tous les obstacles qui oseront se dresser sur mon chemin. J'aimerais que mon sourire ne s'efface jamais de mes lèvres...

Mais je me sens telle une coquille vide, uniquement remplie de ce néant qui me ronge, de cette terrible impression d'impuissance face aux évènements. D'aucun pourrait effectivement évoquer le syndrome du nid vide, puisque les enfants sont partis sous des cieux plus cléments. Mais à cet instant précis, à l'instant T, mon existence me semble dénuée de toute signification, de toute raison. Tout me semble figé, même si les jours à venir ne pourront qu'être meilleurs...

A cette terrible solitude qui me plombe, je préfère l'action, qui m'oblige à m'ouvrir aux autres, qui me force à sortir de ma torpeur, de mon immobilisme, qui me pousse à considérer l'existence des personnes qui m'entourent : mes collègues de travail, mon Mari que je ne chérirai jamais assez.

Ce n'est qu'un passage, une parenthèse...


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Misst 80 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte