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Après un déséquilibre alimentaire

Publié le 28 avril 2008 par Vanessav
J’avais parlé de l’éducation alimentaire que j’aimerais mettre à profit avec mon petit d’homme. Comment vais-je faire ? N’est-ce pas par mimétisme qu’un enfant apprend aussi (et surtout). Oui je suis une obèse, pas fière de l’être, quoique des fois. Je dis n’importe quoi, l’obésité est une maladie qui tue, je ne suis donc pas heureuse d’être malade même si j’y ai trouvé des caches pour moi-même et pour les autres…et une telle carapace est difficile à retirer. Alors comme un tatou, j’enlève écaille par écaille en prenant goût à la vie et à une hygiène de vie.
Après un déséquilibre alimentaire


*source Dasypus: Roger HALL
Je ne parlerais pas des causes du surpoids, mes causes sont quelques fois entre ces lignes… voici seulement de quoi sortir des discours convenus ici et un petit schéma :

Après un déséquilibre alimentaire


*source estime de soi et obésité
Mais reprenons, comment donc revenir à la normal et être un modèle pour son enfant ? Pour être claire tout de suite, je suis contre les régimes ! Contre, opposée, farouchement opposée, pour de nombreuses raisons :
- diététique : le régime en lui-même la plupart du temps est une utilisation frauduleuse de la diététique. Ce sont très souvent des régimes déséquilibrés, sources de carences
- pragmatique : les résultats des régimes sont (quand il y en a) à court terme et à long terme le poids est repris voir amplifié.
- psychologique : se focaliser sur la nourriture lui confère un poids de culpabilité possible
Je ne parle même pas des régimes dangereux que nous pouvons retrouver ou découvrir chaque année en cette saison (Atkins, Mayo, Scardale, Montignac, Gesta, soupe au chou, diète protéinée, régime des stars) : une abomination de l’entendement et un cercle vicieux du déséquilibre alimentaire.
Je cherche, tout au long de mon parcours, pour tout, à réfléchir sur le problème, mes réticences à en sortir et les solutions, alternatives le plus souvent, pour aller de l’avant. Voici, comme un carnet de bord, une mise en mots d’une réflexion pour l’aboutir et la digérer, un petit tour de (m)a question.
- ne plus focaliser sur le repas, c’est tellement vrai. Et manger de tout. C’est un seul point car pour moi l’un et l’autre vont de paire. Si nous éliminons une partie de nos aliments nous avons déjà trop focalisé sur la potentielle dangerosité d’un produit. Je ne mets pas le doigt sur les végétariens car les protéines sont aussi végétales. Cela revient aussi à un des fondements de l’hygiène alimentaire d’Okinawa (dont je parlais ici) ou japonais (à ne pas confondre avec le régime) qu’est le nuchi gusui (soit pour un occidental, l’aliment est bon, me veut en bonne santé).
- Reprendre plaisir, se rabibocher avec la nourriture avant même de vouloir la limiter : soit réapprendre le goût, si important, et retrouver un triple équilibre grâce à lui : énergétique, nutritionnel personnel et émotionnel. Pour réapprendre à déguster, voilà un indice. Redéfinir nos envies et les saveurs. Essayer de décaler l’une pour un autre repas, le sucré pour le goûter par exemple. L’étude suivante sur les saveurs est à prendre avec des pincettes mais il est toujours bon de se réapproprier les saveurs.

Après un déséquilibre alimentaire


*source
- Pour redéfinir notre poids et comprendre notre déséquilibre, le Docteur Jacques FRICKER est un premier palier bien intéressant. « Le nouveau guide du bien maigrir » permet de se poser à côté de notre poids et de choisir « en bonne intelligence » de perdre ou non.
Il distille aussi des menus « plus adaptés », pour participer à réduire certains types d’aliments trop présents. Pour moi, ce n’est qu’une étape. Il me semble nécessaire de trouver une hygiène de vie à tenir toute une vie, non limitative ou restrictive.
- La restriction me semble être aussi un facteur négatif à une hygiène alimentaire sur la vie durant. Une reprise en mains de nos sensations corporelles me semble nécessaire et faire confiance en son corps. En ce sens la méthode du Docteur Jean-Philippe ZERMATI est fort intéressante, dont un des livres donne la méthode : « Maigrir sans régime ».
Il suffit de réapprendre à suivre ses sensations alimentaires et laisser faire la régulation sensorielle : « Chacun possède naturellement une compétence psychophysiologique lui permettant d’ajuster spontanément sa consommation d’aliments à sa dépense énergétique et de maintenir son poids d’équilibre génétiquement déterminé. » Si vous voulez suivre ses étapes : retrouver ses sensations alimentaires, faire la paix avec les aliments et distinguer émotions et prises alimentaires, je vous conseille de lire ceci. Vous y trouverez, entre autre, un très bon exercice pour retrouver la satiété … et un exercice sur le goût.

Après un déséquilibre alimentaire


- Il est aussi possible d’offrir d’autres propositions alimentaires en allégeant certaines recettes pleines de saveurs, en employant les produits alternatif : l’agar agar si bien mis en valeur par Cléa et son livre « Agar agar »,
les laits et crèmes végétaux, les ingrédients d’ailleurs ou prendre de bonnes idées de la gastronomie moléculaire d’Hervé THIS, entre autres…(si cela vous intéresse lire ici ou et ici et là )

Après un déséquilibre alimentaire


Mes choix alternatifs ne sont pas des pis-aller pour ne pas prendre le problème à la racine, ce n’est pas une fuite mais bien au contraire une éthique de vie, quelque chose que je trouve bien plus essentiel que d’apprendre la norme de poids à quiconque.


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