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j'ai d'autres chinchillas à fouetter

Publié le 12 août 2013 par Desfraises

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Cher Madame, cher Monsieur,
Je m’épargnerais volontiers la besogne de vous adresser ce courrier, j’ai d’autres chinchillas à fouetter.
Parlons peu parlons bien : j’ai à plusieurs reprises appelé le téléphone mis à disposition des usagers de la laverie automatique sise rue Gassendi dans le 14e arrondissement, à Paris. On s’est seulement inquiété de m’appeler lorsque j’ai, sur votre répondeur, employé le gros mot "malhonnêteté". Il faut en effet cesser de prendre les gens, vos usagers, pour des imbéciles broutant gaiement les bouloches aux filtres de vos sèche-linge.
Question à 100 balles et 1 Mars : à partir de quel moment l’incompétence devient-elle de la malhonnêteté ? Je vous laisse plancher sur le sujet.
Puis ô surprise ce fut votre tour de tomber sur mon répondeur (ne vous en déplaise, moi aussi j’enfile des perles je travaille). Vous m’informiez cordialement qu’on me rappellerait sans faute le lundi suivant mon appel agacé. Autant vous dire que je l’attends toujours cet appel. Donc, je m’assieds sur les quatre euros qui me sont dus. Là finalement n’est pas le problème, je roule sur l’or. Le problème, c’est le je-m’en-foutisme de vos services. Ne vous étonnez donc pas que vos réparateurs ou vos responsables se rendant sur les lieux se fassent un peu agresser.
Si vous preniez un tant soit peu au sérieux votre métier, vous vous apercevriez que rappeler vos usagers (le b.a.-ba) vous serait fort utile. Vous sauriez EN TEMPS RÉEL (wow) quels sont les dysfonctionnements de vos machines (à monnaie ou à laver ou à sécher). Non non, ne me remerciez pas de vous donner une idée aussi fabuleuse (mon ironie s’est elle aussi assise sur votre incompétence, ou plutôt celle des personnes qui rejaillit sur toute votre entreprise).
Ce courrier finira, selon qui le lira, à la déchiqueteuse ou au tableau des plus belles déclarations d’amour envoyées par vos usagers.
Pour conclure, je vous livre les paroles frappées au coin du bon sens du philosophe Lynda Lemay : «"Tiens l’idiote, va jeter tes frites à la poubelle." Et tu sors en claquant la porte car avoir fait ce que tu penses, on l’aurait retrouvée morte gisant dans son incompétence !»
Bien à vous,
Moi.

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