Magazine Séries

Critiques Séries : Devious Maids. Saison 1. Episode 8. Missing the Baby.

Publié le 12 août 2013 par Delromainzika @cabreakingnews

vlcsnap-2013-08-12-15h15m40s191.png

Devious Maids // Saison 1. Episode 8. Missing the Baby.


La fin de l'épisode précédent laissait enfin entrevoir la potentielle collaboration entre deux femmes de ménage : Rosie et Marisol. Il était temps que l'on arrête de nous égrainer des intrigues par ci par là et de se concentrer sur ce que la série peut faire de mieux c'est à dire la relation que ces femmes entretiennent entre elles. Rosie est quelqu'un que j'apprend à apprécier bien que l'actrice soit un peu inerte à mon goût. Ce que je trouve d'assez rigolo chez Rosie c'est le fait que cette jeune femme se retrouve en bien mauvaise position. Elle va permettre un enfant, elle va devoir regarder d'horribles DVD chez les Powell pour trouver le bon, etc. Tant de choses qui finalement permettre de se rendre compte que Rosie n'est pas très à l'aise. Et c'est amusant. Bien plus amusant que je n'aurais pu le penser. Le cliffangher de l'épisode précédent laissait espérer quelque chose de cet acabit mais Devious Maids va encore un peu plus loin en associant tout un tas d'éléments permettant de dynamiser cette histoire (notamment avec la femme Powell). De son côté, Marisol ne sert pas à grand chose hors des discussions qu'elle peut échanger avec Rosie.
Cela permet certes de voir le personnage dans une situation d'enquête et non plus de ménage mais j'aurais peut-être aimé que l'on en fasse un peu plus. "Missing the Baby" s'amuse donc avec ses personnages de façon à ce que le téléspectateur ne s'ennui pas, tout simplement. C'est une bonne chose dans le sens où justement on ne s'ennui pas du tout. Par ailleurs, j'aime bien la manière dont Carmen couvre Odessa dans ses moments de faiblesse. Au fond elle lui devait bien ça pour s'est occupé durant une petite fête du ménage elle toute seule, mais je trouve aussi cette histoire assez touchante en elle même ce qui permet de développer une vraie amitié au fil des épisodes. Pour le moment tout n'est pas encore très développé mais l'on sent que l'épisode construit quelque chose sur la longueur et cela me plaît énormément. Pourtant, Odessa n'est pas mon personnage préféré mais Carmen est tout aussi sympathique dans des moments touchants que dans des moments plus humoristiques. Je rêve encore d'une scène comme celle de l'épisode 6 face à son ex mari. C'était grandiose ce moment.

vlcsnap-2013-08-12-15h07m12s240.png
Devious Maids ressemble ici énormément à Desperate Housewives alors que l'une des filles cache quelque chose aux autres, par peur d'être vu autrement (que cela soit des problèmes d'argent ou un cancer, finalement c'est pareil). Marc Cherry prouve donc qu'il maîtrise ce genre de choses et ce même si au fond on peut regretter qu'il ne creuse pas un peu plus ailleurs afin d'aller dans une direction différente. Devious Maids est un vrai mix entre sa précédente série et une telenovela mexicaine. C'est fun, c'est assez drôle et même parfois touchant mais pas nécessairement très original. C'est bien pour cela que je vois Devious Maids comme un vrai guilty pleasure et non plus quelque chose d'autre. Et puis nous avons Genevieve qui ment sur son âge alors qu'elle s'est dégoté un potentiel nouveau mari, aveugle. Ce dernier incarné par le révérend de Fairview (pour ceux qui se souviennent de Desperate Housewives). Finalement, si cet épisode n'était pas aussi bon que le précédent il avait la modestie d'être assez agréable à suivre et plein de moments tantôt émouvants, tantôt piquants.
Note : 6/10. En bref, Devious Maids tient plutôt bien la route, amusant et émeut. Bonne surprise.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Delromainzika 18158 partages Voir son profil
Voir son blog

Magazines