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Goldocrack A la Conquête de l'Atlantide

Publié le 13 août 2013 par Olivier Walmacq

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genre: péplum
Année: 1965
durée: 1h35

l'histoire: Après le naufrage de son navire, Héraclès est recueilli par Virna, une princesse du désert. Au cours de ses aventures parmi les Bédouins, Héraclès et Virna sont confrontés aux attaques de mystérieux hommes de métal, qui finissent par réussir à enlever Virna. Parti à la recherche de la reine, Héraclès découvre le royaume de l'Atlantide, dirigé par le machiavélique prêtre Ramir.  

la critique d'Alice In Oliver:

Attention à ne pas confondre Goldocrack à la conquête de l'Atlantide, réalisé par Alfonso Brescia en 1965, avec Hercule à la conquête de l'Atlantide, sorti quelques années plus tôt. Par ailleurs, il faut préciser que le titre de ce péplum est mensonger et qu'il est le sujet d'une mauvaise blague. En effet, le titre français du film semble être un jeu de mots sur le personnage de dessin animé Goldorack. Ensuite, aucun personnage du film ne porte le nom de Goldocrack.
Au contraire, c'est un certain Héraclès qui doit défier une sorte de sorcier diabolique.

Aussi est-il nécessaire de rappeler les grandes lignes du scénario. Attention, SPOILERS ! Après le naufrage de son navire, Héraclès est recueilli par Virna, une princesse du désert. Au cours de ses aventures parmi les Bédouins, Héraclès et Virna sont confrontés aux attaques de mystérieux hommes de métal, qui finissent par réussir à enlever Virna. Parti à la recherche de la reine, Héraclès s'aventure dans un lieu maudit, la montagne des morts. En suivant la piste des ravisseurs, il découvre le royaume de l'Atlantide, dirigé par le machiavélique prêtre Ramir.

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Celui-ci, créateur des guerriers de métal et chef d'une armée d'Amazones, veut faire de Virna la nouvelle reine de l'Atlantide, et décide d'éliminer Héraclès. Au niveau de la distribution, pas grand chose à signaler. Tous les acteurs présents sont de quasi inconnus.
C'est un certain Kirk Morris qui interprète Goldorak... Pardon... Héraclès ! Si l'acteur semble être un bodybuilder confirmé, ce dernier n'a pas le charisme d'un Steve Reeves, connu pour avoir interprété plusieurs fois Hercule au cinéma.

D'ailleurs, le nom de Héraclès n'est qu'une retranscription du héros Hercule. Sur la forme, Goldocrack à la conquête de l'Atlantide ressemble surtout à la rencontre entre le péplum fauché et un film de baston à la sauce Bud Spencer et Terence Hill.
Certes, présenté comme cela, le mélange paraît curieux. Pourtant, le résultat est visible à l'écran. On comprend mieux pourquoi le film est sujet à certaines moqueries. Sur ce dernier point, il faut par ailleurs préciser que le doublage français est particulièrement médiocre.

Paradoxalement, cela donne un certain charme à ce nanar qui semble uniquement se dérouler dans un immense désert. J'exagère à peine... Seule petite variété au niveau des décors, le héros devra affronter un sorcier complètement ch'tarbé dans une grotte, transformée en laboratoire d'expérience en plein Moyen-Âge. On croit rêver ! A ce sujet, le film ne recule devant aucune excentricité.
Le pauvre Kirk Morris doit donc mater quelques soldats vêtus de moule-bites bleus. Inutile de préciser que les combats sont mal chorégraphiés et provoquent surtout l'hilarité générale. Bref, dans son genre, Goldocrack à la conquête de l'Atlantide reste une vraie curiosité, que vous pourrez retrouver en français sur youtube. Néanmoins, cette production est à réserver aux amateurs de nanars.

Note: j'ai dit "non"
Note nanardeuse: 16/20


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