Applications smartphone / Crédits : e-marketing.fr
Vous n’avez pas pu passer à côté du phénomène, Candy Crush est aujourd’hui le jeu en vogue à travers le monde, et l’addiction gagne du terrain. Il est temps de faire un point sur le monde des applis, en pleine révolution, dont nous ne pouvons plus nous passer.
Applis mobile iphone / Crédits : konige.com
Le boost du marché des applis
A l’heure où les smartphones creusent l’écart en termes de ventes avec les téléphones classiques (en voie de disparition par ailleurs), nous sommes de plus en plus nombreux à vivre et à surfer grâce aux applis mobiles. D’ici 2015, dans le monde nous surferons plus sur nos appareils mobiles (smartphones, tablettes,…) que sur nos ordinateurs fixes ( en temps et en fréquence). C’est d’ailleurs déjà le cas aux Etats-Unis, selon une étude récente. Notre mode de vie et les évolutions de nos équipements technologiques impliquent forcement des changements dans les habitudes de consommation internet. On ne surfe plus sur le web, on surfe sur des applis, taillées pour être ludiques, pratiques et visuelles.
Selon les chiffres d’AT Internet, la fréquentation des sites Web français a baissé sur un an de plus de 3% au deuxième trimestre 2013. Rien de grave (si vous avez une appli) puisque dans le même temps, le trafic des applications mobiles progresse en moyenne de 69,6% sur un an. Une appli sur 4 a vu son trafic plus que doubler en un an, la moitié enregistre une hausse supérieure à 40%.
Quelles sont les applis stars ? Début août, les chiffres des applis les plus utilisées dans le monde sont sortis : En 1re place, les services de Google Maps ont été utilisés par 54 % des mobinautes. Youtube du groupe Google est en 3ème position, utilisée par 35 % des personnes interrogées, alors que le groupe est aussi en 4e place avec G+ Mobile App, utilisé par 30 % des mobinautes.
En 2ème position, on trouve Facebook consulté par 44 % des personnes interrogées. Instagram, que Facebook a acquis en 2012, apparait à la 10e place, ayant été consulté par 11 % des mobinautes.
L’immense succès de Candy Crush Saga
Si on parle des applis qui marchent, comment ne pas évoquer Candy Crush Saga. Selon un article récent, le jeu rapporte 470.000 euros par jour à son créateur, la société britannique King. Aussi simple qu’addictif, il a déjà conquis 45 millions d’utilisateurs dans le monde. C’est le succès ultime du modèle freemium (application gratuite mais bonus ou vies payants)
Le mois dernier, Candy Crush aurait réuni près de 20.7 millions de joueurs actifs par jour sur Facebook alors que les « vieux jeux » ensembles ne réunissaient que 50 000 utilisateurs journalier. Candy Crush est actuellement le jeu le plus joué sur Facebook.
La firme anglaise pourrait même exploser le succès de Angry Birds qui enregistré plus de 196 millions de dollars (soit presque 147 millions d’euros) de chiffre d’affaires en 2012.
Au global, le marché des applications payantes aurait même atteint l’impressionnant total de 8 milliards de dollars en 2012, selon le site américainTechCrunch.
Killer Apps / Crédits : insights.wired.com
Le doux rêve de créer une « killer app »
Il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus dans le secteur des applications, où à côté des succès médiatisés on trouve bien plus encore d’échecs.
Selon un article récent, Les chances de trouver de l’or dans le secteur des applications sont minces. Alors qu’il y a plus de 800.000 applications mobiles disponibles dans l’App Store d’Apple, seules 80 d’entre elles ont généré plus d’un million de dollars de chiffre d’affaires au quatrième semestre, selon le cabinet de recherche Distimo. Pire, on sait par ailleurs que 80% des applications payantes disponibles sur Android, ont été téléchargées moins de 100 fois.
La grande majorité des éditeurs d’applications aujourd’hui ne gagnent pas d’argent, ou en perdent. Développer une application est aujourd’hui très coûteux, bien plus qu’un site internet par exemple. De plus, le marché de la publicité sur mobile est encore très timide. En France, moins de 5 % des budgets des campagnes annonceurs sont alloués sur le mobile. Au UK ou au US, la publicité sur mobile est déjà plus développée.
D’après une récente étude de la société App Promotion, spécialisée dans le marketing et la monétisation des applications, 68% des entreprises qui développent des applications ayant répondu indiquent que leur application leur a rapporté moins de 1.000 dollars depuis son lancement. Pour 29% d’entre elles, cela n’a même généré aucun revenu.
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