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La dernière duchesse de Daisy Goodwin

Par Artemissia Gold @SongeD1NuitDete

la-derniere-duchesse Daisy Goodwin

Broché : 476 Pages

Editeur : Milady (23 août 2013)
Collection : Romance Grand Format

Langue : Français

ISBN-10: 2811210075
ISBN-13: 9782811210076

Prix Éditeur : 17,20 Euros

Son résumé : Toutes les femmes l’envient, tous les hommes la désirent…

 Cora Cash est belle, pleine d’esprit, et à la tête d’une fortune colossale. Mais sa mère rêve de la seule chose qu’elle ne pourra pas lui acheter en Amérique : un titre de noblesse. Envoyée de l’autre côté de l’Atlantique, la jeune femme fait forte impression auprès de la bonne société anglaise et trouve un bon parti – un séduisant duc dont la propriété tombe en ruine. Dans les courants d’air qui traversent les somptueuses demeures de l’aristocratie, la délicieuse Américaine a tôt fait de déchanter. Cet univers impitoyable regorge de pièges et de trahisons qui risquent fort de provoquer sa chute. Pour y échapper, l’enfant gâtée va devoir se métamorphoser en femme accomplie.

Mon Avis :

Une chose est sûre : je me souviendrai de cette lecture longtemps. Je vous avouerais que je me suis légèrement ennuyée. Son résumé semblait pourtant prometteur et je dois dire que sa couverture m’a fortement attirée. Mais qu’est-ce qui a cloché alors ?

Une héroïne assez antipathique !

Bon, on va commencer par les choses qui fâchent : Cora Cash, l’héroïne du roman. J’ai eu beaucoup de mal avec ce personnage tout au long du livre. Je n’ai pas réussi à m’identifier à elle. Certes, elle est riche comme Crésus – donc de ce côté-là, c’est sûr il y a un énorme fossé ;) – mais elle est vaniteuse à un point que ça en est exaspérant ! A l’image de sa mère, elle exhibe ses richesses à travers ses toilettes et ses bijoux. Elle use de sa beauté pour parvenir à ses fins mais surtout de son argent.
Et ce qui m’a le plus choquée, c’est la façon dont elle traite sa femme de chambre Bertha. La pauvre ! Un exemple : au début de l’histoire, elle offrira jusqu’à 75 dollars à Bertha pour que cette dernière lui apprenne à bien embrasser un homme. A cette époque, c’est une petite fortune et tout ça pour un caprice. Au moins, elle n’a rien contre les gens de couleur comme Bertha, c’est déjà ça !!
D’ailleurs celle-ci a très bien compris où est son intérêt car elle n’hésite pas à chaparder quelques trucs par ci par là. C’est une petite maligne la Bertha !

Un roman bien documenté et détaillé

C’est un point qu’on ne peut renier concernant ce roman. Il est très riche en descriptions concernant les toilettes, le mobilier d’époque, les lieux, etc… Mais parfois, c’est un peu trop aussi et ça manque d’action.
Ce que j’ai aimé (bah oui, y’a quand même des points positifs), c’est cet univers impitoyable qu’est l’aristocratie avec ses coups bas et cette course à la notoriété pour entrer dans le cercle fermé des familles riches et puissantes. Épouser un duc et obtenir un titre est l’unique moyen pour les Cash d’accéder à ce statut et Mme Cash s’y emploie activement. Sa fille lui facilitera grandement la tâche en ayant un accident de cheval dans les bois du domaine du duc Ivo de Wareham.

Et la romance ?

Si vous vous attendez à la description de la lune de miel ou autres coucheries dans les recoins de la demeure, allez voir ailleurs. Ici, pas de scène charnelle à vous faire fondre de plaisir ! Même la demande en mariage est dénuée de passion (bon, y’a un baiser quand même) et arrive beaucoup trop rapidement à mon goût.

Question personnages qui gravitent autour du couple, on a les Beauchamp dont la femme Charlotte fut (est ?) très proche d’Ivo et Teddy Van Der Leyden, le premier flirt de Cora qui a eu sa chance à l’époque mais ne l’a pas saisie. Un carré "amoureux" donc, qui vient un peu pimenté la chose avec le sentiment de jalousie qui en découle forcément.
On suit aussi en parallèle les émois de Bertha et Jim, un autre serviteur. Mais bon, rien de très folichon non plus.

Pour conclure : 

On va dire que ce n’est pas la meilleure romance historique que j’ai lue bien qu’elle ait ses petites qualités. On se rapproche peut-être plus d’un roman historique décrivant les mœurs de la haute aristocratie que d’une romance historique. Je n’ai pas réussi malgré toute ma bonne volonté à m’attacher aux personnages. Dommage !

Moyen : sans plus

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