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Bronca historique au festival Trenet !

Publié le 22 août 2013 par Michelsanto

 

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Au théâtre, scène nationale, de Narbonne, hier soir, une bronca digne des arènes de Pampelune. Les reliefs du dîner en moins sur les têtes des organisateurs et de leurs invités du premier rang de cette " carte blanche à Charles Aznavour. " Pleine comme un oeuf, j'y étais, chauffée par une communication surpuissante et une attente de plus d'une heure - les places n'étaient pas réservées -, la salle a fait Boum, boum, boum !!! Cris, sifflets, gestes agressifs, mouvements de foule vers les rangées municipales, remboursements demandés, horions… Du jamais vu à Narbonne en ces étés du Festival Trenet ! On attendait le grand Charles, et on vit arriver d'abord un grand pitre qui pendant 20 minutes nous fit la promotion de la Sacem ( oui ! ), d'illustres inconnus de ses amis ( paraît-il dans la salle ! ) de la clique des pipeuls de service et de leurs derniers ouvrages ( Monfort en tête de gondole ! ) de la famille Eglessies ( formidable, formidable ! ) et enfin, en point d'orgue, un hymne brejnevien à la gloire de Jacques Bascou et de sa femme. Je le dis vraiment sans aucune acrimonie de principe envers le maire et son équipe: la honte, pour eux, m'est venue aux joues. Excédé, le public manifestait, mais rien n'y fit ! A croire que cet individu était sous l'effet d'une herbe hallucinogène. " Va y avoir de la joie ! " finit-il par lâcher… et la suite fut en réalité un long et pénible calvaire. Des chanteurs déprimés sortis de je ne sais où bourrés d'un mal de vivre à faire hurler de rire un fan de Philippe Léotard ( je le suis ! ) et enfin, à la fin des fins qui n'en finissait plus , au bord de l'explosion et au milieu d'un vrai déménagement scénique, la miraculeuse apparition du grand Charles commençant par nous expliquer qu'il était fatigué, qu'il avait perdu ses boutons de manchettes, sa voix et le reste, pour nous planter trois ( pas quatre! ) petites chansons platement chantées et quatre ( pas trois ) magnifiques couacs. Pathétique!  A ma gauche, une famille d'espagnols amoureux de Trenet et d' Azvavour réclamait qu'on coupât la queue et les oreilles aux organisateurs de ce pitoyable spectacle: la seule note d'humour de cette soirée. C'est dire, s'il y avait de la joie, hier soir à Narbonne au festival Trenet !


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