Magazine Culture

Un spot TV pour un magazine, les leçons de Vanity Fair

Publié le 29 août 2013 par Unoeilsurlapub @ccilepineau

L’ouverture de la publicité télévisée à la presse, des débuts médiocres

En 2003, la publicité télévisée s’ouvre à la presse. Un nouveau territoire d’expression publicitaire est à investir pour vanter la lecture des magazines hebdonamdaires, mensuels, de la presse quotidienne  nationale ou régionale.

Les premiers spots sont décevants. Rappelez-vous : le manque de moyen, d’imagination, de créativité  crève les écrans publicitaires des premiers titres se lançant dans cette aventure.

Les premiers à communiquer sont curieusement (ou pas) les magazines de programmes TV. Ils étaient déjà présents sur le petit écran, puisque certains d’entre eux sponsorisaient des programmes courts. Mais cette expérience ne leur a pas servi et leur communication publicitaire télévisée ne les classe pas dans la presse magazine haut de gamme.

Puis des magazines féminins leur emboîtent le pas avec la même médiocrité, tant sur le plan visuel qu’argumentaire.

GQ se démarque

GQ est l’un des premiers à casser cette règle en proposant un spot décalé et original.

Les leçons de communication de Vanity Fair

Mais c’est le dernier spot de Vanity Fair, produit par l’agence Gabriel qui m’intéresse.

1- Personnifier la marque

Elle prend l’apparence d’une jeune et jolie jeune femme au look à la « Audrey Hebpurn », élégante et espiègle, au caractère bien trempé.

 2- Travailler le visuel

L’esthétisme du spot et des décors pour mettre en scène ce personnage renvoie Vanity Fair au rang de magazine de qualité, tant sur le plan visuel que dans son contenu.

3- Un ton volontairement décalé

Le ton du discours est volontairement irrévérencieux et décalé. à l’image du magazine.

Avec ce spot Vanity Fair se donne les moyens de se construire une image de marque à la hauteur de ses ambitions. A suivre…


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