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Bactéries et obésité

Publié le 30 août 2013 par Chasseurbuzz @Chasseur2Buzz

Les petits bâtons à la rescousse de l’obésité. En biologie l’on parle de petits bâtons pour définir tout simplement les bactéries, son étymologie provenant du grec.

L’on porte de très nombreuses vertus à nos bactéries, et surtout à celles se trouvant dans nos intestins. Des chercheurs Français viennent de publier une étude montrant le lien entre déficit en bactéries dans la flore intestinale et obésité.

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La flore intestinale est un ensemble de micros organismes terriblement complexes, mais qui semble travailler comme une véritable société ou chacun aurait un rôle bien défini. La mutualisation des travaux de chaque bactérie est donc au cœur du fonctionnement de notre corps. Cela fera plaisir à bon nombre de nutritionnistes et diététiciens que les scientifiques travaillent sur ces démonstrations. Travaux basés sur un groupe de 292 adultes, dont 123 personnes obèses.

Les personnes à la flore intestinale pauvre en bactéries sont plus exposées à l’obésité et aux risques médicaux qui en découlent ou souvent l’accompagne, tels que le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires, hépatiques et pourquoi pas certains cancers.

Cette étude me fait penser à une lecture il y a quelques années des travaux menés par une Américaine. Maman de trois enfants, dont le petit dernier est diagnostiqué autiste régressif à ses deux ans. Autisme dont elle se convainc très vite qu’il ait pu être déclenché par un traitement antibiotique suite à un écoulement de l’oreille (une forme d’otite).

C’est alors qu’elle décida de quitter son travail pour se consacrer entièrement à des travaux de recherches sur l’autisme. Elle rentre alors en contact avec le Docteur Feingold, microbiologiste qui étudie les intestins et la flore intestinale depuis les années 50.

Après un premier protocole mis en place, l’état de l’enfant se modifie radicalement. En deux semaines, il passe de celui d’un enfant de 4 ans, ne parlant pas, grognant, marchant sur la pointe des pieds avec les jambes raides à celui d’un enfant normal de 4 ans. Jouant, mangeant, marchant et commençant à prononcer quelques mots. Dès l’arrêt du traitement les troubles de l’autisme reprennent le dessus. Mais la démonstration est faite.

Traiter la bactérie clostridium, présente en trop grand nombre dans l’intestin de cet enfant, par un antibiotique ciblé : la vancomicine a démontré que les traitements répétitifs aux antibiotiques subis par ce garçonnet avaient tués les bonnes bactéries, laissant le champs libre aux plus mauvaises, aux plus résistantes conduisant à une production de neurotoxines affectant gravement le cerveau.

A l’instar du séquençage du génome humain, on peut imaginer un séquençage de nos flores intestinales pour mieux diagnostiquer les traitements de divers maladies et maux par de simples ré équilibrages alimentaires et fuir ces généralistes aux anti biotiques si faciles (suivez mon regard… bref.).


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