Rosemarie DeWitt et Matt Damon
Après Will Hunting et Gerry, Matt Damon revient devant la caméra de Gus Van Sant avec le très réussi Promised Land.
Représentant d’un célèbre groupe énergétique, Steve Butler (Damon) ne sait plus où donner de la tête. Alors qu’il tente de dégoter des contrats dans le but d’extraire du gaz de schiste, il se retrouve confronté à des villageois réfractaires, sceptiques à l’idée que cette exploitation soit réellement bénéfique pour leur ville, et leurs enfants, comme le prétendent Butler et son acolyte Sue Thomason (Frances McDormand)
Van Sant ne verse pas dans un exposé écologique radical et niais, mais dresse bel et bien ici un discours sobre, humble et limpide sur la conscience. A quoi nous amènent nos convictions ?
Le tandem Damon-McDormand mène la barque merveilleusement bien, et emmène le spectateur dans un dialogue passionnant, juste et surtout convaincant.
La force du cinéma de Van Sant, qu’il fait bon de retrouver.
★★★★☆