En rachetant Nokia, Microsoft abandonne définitivement son statut de société éditant des logiciels (Windows, Office,…) pour celui d’entreprise tournée vers les « terminaux et services ». La boîte de Redmond suit ainsi (et enfin) les traces de son grand rival Apple en développant non seulement les contenus mais également le contenant. Cette stratégie devrait mener à « un rythme d’innovation plus rapide » pour le Windows Phone ainsi qu’une accélération de la croissance des profits dans les terminaux mobiles.
Et la route est longue pour Microsoft puisque la part de marché de son système d’exploitation atteint péniblement les 3% face aux mastodontes que sont Apple (iOS) et Google (Android).
En s’offrant Nokia, c’est une société en mauvais état qui s’achète une autre moribonde. Nokia a, en effet, loupé le train des smartphones et ses ventes ne cessent de dégringoler. L’espoir que place Microsoft dans la possibilité de faire passer Samsung ou HTC à Windows Mobile se réduit à peau de chagrin en possédant l’un de leur concurrents, réduisant presque à néant une éventuelle augmentation sensible des ventes. Et ce n’est pas l’annonce de Nokia qui prévoit la sortie prochaine de sa propre tablette qui va aider les choses.
L’issue de cette acquisition est donc un pari risqué qui mènera, peut-être l’ancienne marque de Bill Gates sur la même pente que Kodak ou IBM…
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble