Le Heat, imbattable ?

Comme depuis 3 ans, le Heat figure en tant que favori numéro un en NBA. Après deux titres bien mérités, les floridiens repartent à l'aventure d'un triplé que seuls les Celtics, Bulls et Lakers ont connu dans l'histoire. Mais, contrairement à l'an passé, rien n'est fait à un peu moins de deux mois du match d'ouverture contre Chicago.



En effet, le doute principal se situe sur l'état de santé de Dwayne Wade. Cela fait déjà quelques années que le débat dure mais d'années en années, Flash voit ses genoux vieillir à la vitesse lumière. Quand on voit son importance lors des finales NBA mais aussi un Game 7 primordial dans la bataille contre les Pacers, on voit son importance. Sans leur capitaine, Miami ne pourra pas rivaliser face aux armadas qui se présentent telles qu'Indiana, Brooklyn ou San Antonio, pour ne citer qu'eux. A nouveau, ils seront l'équipe à abattre et pour cela, Wade devra gérer parfaitement son corps s'il veut être présent dans la dernière ligne droite à l'instar de Tim Duncan chez les Spurs. Lors des derniers play-offs, il n'avait pas atteint les 16 pts de moyenne, plus mauvaise performance de sa carrière.

La vieillesse n'est pas que le problème de l'arrière, c'est aussi celui de Shane Battier ou bien Udonis Haslem. Vous ajoutez à ça Ray Allen qui n'aura pas éternellement ses jambes de 20 ans malgré sa condition physique irreprochable. Alors qu'on les pensait imprenable, les Spurs avaient réussi à émettre le doute voire plus. C'est bien beau d'avoir des role player avec une sacrée expérience, si le physique ne suit plus, cela risque d'être compliqué.

Pour compenser la série très difficile face aux Pacers, Greg Oden a fait son arrivée à South Beach. Pari très risqué quand on connait le passé du pivot. Blessé à de multiples reprises, et aux abonnés absents durant deux saisons, il est compliqué de ne pas être pessimiste à son sujet. Son défi principal sera de tenir plus de 15 minutes sur le parquet avant d'envisager mener la vie dure à Roy Hibbert. Comme toujours, la raquette sera le gros point d'interrogation.

Chris Bosh a été utile par moment. Le débat de son rendement continuera toujours mais certains de ses shoots ont permis au Heat de respirer l'an passé. Néanmoins, pour un joueur ayant ce statut, son implication dans la raquette est loin d'être suffisante. 6,8 rebonds pour un pivot, qui n'en est pas vraiment un, ce n'est pas assez. Lorsqu'on voit la raquette d'Indiana, de Chicago ou de Brooklyn, il y a de quoi être inquiet. Le Heat compensera avec un jeu rapide et une agressivité défensive mais comme vu précédemment, si vous enlevez un Wade, que vous reste t'il ?

On en vient aux deux meneurs Chalmers et Cole. Si l'on exepte le Game 2 et 7 contre San Antonio, le premier cité a clairement montré ses limites. Son rôle lui va très bien mais un meneur reste la base du basket et Miami ne peut pas miser sur lui. De plus, Norris Cole a été en dedans lors des play-offs et surtout des Finales NBA, il devra se faire pardonner de ce côté-là. Contrairement à Rajon Rondo qui a su progresser malgré un Big Three dominant, il n'en est rien du côté floridien.

Ne vont-ils pas trop souffrir surtout face à un Derrick Rose de retour, un Deron Williams revenu à son meilleur niveau ou bien un Tony Parker qui sera à 100%, cette fois-ci ? Pour finir, la perte de Mike Miller n'a pas été compensée et cela risque de se faire payer dans les moments chauds. On ajoute à ça le renforcement de la plupart des concurrents, le Heat devra batailler plus encore pour garder son précieux.

Mais rappelons-le, ils possèdent le meilleur joueur de la planète, qui est, désormais, décomplexé et à son apogée, LeBron James. Il est la base du rouage quasi-parfait de l'effectif de Miami. Malgré des points faibles notables, ils continuent de posséder des atouts indéniables pour la nouvelle saison. Puis, lorsque vous possédez un tel champion, vous pouvez remporter n'importe quel match et donc un éventuel troisième titre consécutif.