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PARENTALITÉ: Pourquoi il n'y a pas de recette miracle – Personality and Social Psychology Review

Publié le 07 septembre 2013 par Santelog @santelog

PARENTALITÉ: Pourquoi il n'y a pas de recette miracle – Personality and Social Psychology ReviewÊtre parent, c’est souvent recevoir des dizaines de conseils d’autres parents. Cette analyse apporte des preuves de ce que de nombreux parents pensent alors tout bas: il n’y a pas recette universelle. Car l’Enfant reste le «  facteur  » essentiel avec sa génétique puis son environnement, des facteurs qui vont influer, aussi, sur le comportement des parents. Cet examen de la littérature, publié dans la revue Personality and Social Psychology Review confirme ainsi que la parentalité a, pour chaque enfant, ses propres règles.

La pression est forte sur les parents d’avoir des enfants qui excellent en tout, socialement et intellectuellement, explique Reut Avinun de l’Université hébraïque de Jérusalem. Certes les parents influent sur les expériences et le développement de leurs enfants mais les enfants affectent aussi leur entourage et leur environnement, et tout particulièrement le comportement des parents. En examinant les résultats de 32 études portant sur des jumeaux, les auteurs démontrent sur des jumeaux dizygotes qui ne partagent que 50% de leurs gènes en moyenne, vs des jumeaux monozygotes génétiquement semblables, l’influence génétique des enfants sur le comportement des parents.

La parentalité n’affecte pas nécessairement les enfants d’une même famille de façon similaire :

·   La génétique compte pour 23% des différences parentales: L’analyse suggère que 23% des «  différences de parentalité  » sont liés au profil génétique de l’enfant. Et, ces différences liées au génotype, appellent des réponses différentes des parents. Plus précisément, les garçons ayant un faible contrôle de soi sont moins susceptibles de rencontrer connaître des niveaux inférieurs de comportement maternel «  positif  ». Un génotype particulier dans le gène qui code pour le transporteur de la sérotonine s’avère ainsi associé au niveau de parentalité positive. Ainsi, le niveau de maîtrise de soi lié au profil génétique va influencer la parentalité de la mère.

·   L’environnement partagé compte pour 43% des différences parentales : Il s’agit de l’environnement socio-économique, de l’exposition à la culture, nature…partagés par les enfants de la famille.

·   L’environnement spécifique à l’enfant compte pour 34% des différences parentales : Il s’agit des différentes écoles fréquentées, de ses amis, de ses activités.

L’influence de l’enfant sur ​​le comportement des parents augmente avec l’âge : En raison d’une autonomie croissante avec l’âge, les influences génétiques pèsent plus sur le comportement de l’enfant, qui influe plus sur le comportement parental. La parentalité est donc le résultat d’une alchimie entre des caractéristiques génétiques et environnementales à la fois des parents et de l’enfant.

Pas de parentalité idéale : Il n’existe donc pas de règle générale pour élever des enfants et chaque enfant a besoin d’un environnement spécifique pour s’épanouir. La conclusion a des implications pour les professionnels, comme pourles parents qui doivent être conscients des différences entre les enfants et adapter leur éducation en fonction.

Source: Personality and Social Psychology Review August 12, 2013, doi: 10.1177/1088868313498308 Parenting as a Reaction Evoked by Children’s Genotype: A Meta-Analysis of Children-as-Twins Studies

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