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La peau d’Ariana Russel

Publié le 09 septembre 2013 par Unionstreet

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En feuilletant ma dose quotidienne de sites portés sur les photos, la peinture ou que sais-je encore, je suis tombée sur le projet étonnant d’Ariana Russel, une jeune artiste new yorkaise.

Atteinte d’une drôle de maladie appelée « dermatographia » (et qui n’atteint que 5% de la population), la peau d’Ariana Russel rougit ou bleuit très vite.
En bref, son épiderme réagit rapidement et conserve une marque à chaque griffure ou coup, juste assez longtemps pour que notre jeune artiste se munisse d’un appareil photo pour immortaliser le tout (et ce pouvant aller jusqu’à 30 minutes maximum.)

Le résultat de ces griffures ou de ces quelques coups est assez flippant. En découvrant les images de son projet, « Skin », on frissonne, on pense à des scarifications, on se demande pourquoi cette dernière s’inflige tout cela.

C’est tout simple. Cette jeune photographe s’attaque en fait au vaste thème qu’est la mémoire, celle immanente à notre peau. « La peau comme immense carte mémoire », « Notre peau raconte notre histoire » et Ariana Russel l’a bien compris. Son travail s’en trouve considérablement influencé, quelque soit le projet.

Quelques mots de l’artiste à découvrir juste ici !

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