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A la recherche du métier-passion

Par Sukie

La retraite, je n’y pense pas. Enfin, je n’y pensais pas plus que ça jusqu’à ce matin en écoutant la radio débiter l’actu sociale française. Cotiser 43 ans avant de bénéficier d’une retraite à taux plein, j’ai déjà fait une croix dessus. Je n’ai travaillé que 7 ans en France et je ne sais pas encore quand j’y reviendrais. Pour l’instant c’est ouvert, libre et inderterminé. J’aime trop cette idée pour m’imposer une date limite d’expatriation.

cotisation-retraite
Source: Sud Ouest

Est-ce que j’aimerais revenir en France un jour? Dans l’absolu, oui, très probablement. En espérant que l’ “impatriation” ne sera pas trop difficile (lire cet excellent papier du Monde qui traite du sujet)

Je ne projette donc pas ma retraite. Du moins, pas dans ce sens là.  Ma principale interrogation en ce moment, c’est de trouver un métier qui me donne envie de travailler sans limite d’âge. Etre comme Agnes Varda et respirer la vie la quatre-vingtaine passées. C’est le concept de métier-passion dont beaucoup rêvent. Bosser sans avoir l’impression de bosser.

Professionnellement, j’ai souvent la bougeotte. J’ai besoin de me sentir bien dans ce que je fais. Vraiment bien. Je hais par dessus tout m’encrouter dans un job qui me déprime. Je n’aime pas la notion de déprime lié au travail. A moins que ça soit votre propre boite ou celle de vos parents, je ne vois pas pourquoi vous vous y feriez chier plusieurs années (si c’est la votre, faites autre chose, si c’est celle de vos parents, coupez le cordon). L’enlisement professionnel est quelque chose me met hors de moi quand on a le choix et les moyens de faire autrement.

Dans un an, j’aurais 30 ans et il est clair que je ne passerais pas les 40 prochaines annés, le cul sur une chaise, derrière un ordi 8 heures par jour. Mon horloge biologique me dit que j’arrive à ce stade où je veux désormais ne faire que des choses qui me bottent.

Je sais qu’ à un moment ou un autre, il faudra que je change d’orientation profesionnelle. Et vu que je n’habite plus Paris, personne ne viendra me mettre des bâtons dans les roues ou me faire croire que je risque de me casser les dents. Paris est une ville castratrice. Je n’y retournerais pas avant de m’être réalisée. C’est ma seule conviction.

Souvent le métier-passion ne paie pas les factures à la fin du mois ni les achats compulsifs. Il est donc déconseiller de partir à l’aventure sur un coup de tête, sans un projet béton (exemple: quitter son job pour devenir écrivain du jour au lendemain > bof)

J’ai set up une deadline. Je cherche une méthodo, du courage aussi. J’ai une vague idée, mais comme vous vous en doutez, pour transformer l’essai, il faut un projet réaliste.

La reconversion me fait grave du pied. Je me laisse encore du temps pour consolider et concrétiser mes envies.

Comptez sur moi pour travailler au delà de mes 70 ans si j’arrive à exercer mon métier-passion.

future


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