2nde 3. Etude de cas sur le Nunavut. Partie 3. Exercice

Question 1: relevez les conséquences du réchauffement climatique.  (Prélevez des indices)

Question 2: Classez-les (par domaine). (Classer)

Question 3 : Pourquoi l’auteur de ce rapport écrit-il «  Le Canada doit voir à ce que l'ouverture de l'Arctique soit favorable aux Inuits ». (Dégager une idée générale/Argumenter )

Extraits de l’accord dur les revendications territoriales du Nunavut. Le 1er mars 2006.

L'Accord sur les revendications territoriales du Nunavut a non seulement une importance nationale, son importance est aussi internationale : le Nunavut est un point tournant de la politique étrangère canadienne et va le devenir encore plus. (…)

Le réchauffement de l'Arctique a maintenant énormément ajouté à l'importance de cette dimension arctique. (…) Des paysages terrestres et marins pourraient être grandement modifiés.  (…)

Le réchauffement à la hausse du Nord a des conséquences évidentes pour le développement économique. Le réchauffement de l'Arctique rendra les minerais, le pétrole et le gaz du Nunavut plus accessibles. L'ouverture du passage du Nord-Ouest et des autres passages entre les îles de l'Arctique apportera la navigation et le transport maritime. (…)

Cependant, le réchauffement de l'Arctique pourrait accélérer l'activité industrielle, il pourrait signifier la disparition d'espèces animales dont les Inuits dépendent depuis des siècles. L'ours blanc, le morse et d'autres mammifères marins et oiseaux pourraient disparaître au fil des ans. La culture de chasse et le partage des aliments des Inuits pourraient être considérablement menacés. (…)

Le changement climatique pourrait apporter des changements démographiques. (…) Le nombre de résidents permanents qui ne sont pas des Inuits pourrait considérablement augmenter. Il sera nécessaire de protéger la place des Inuits dans la vie économique du Nunavut ainsi que dans leur propre fonction publique. 

En droit international, l'occupation réelle est une des clés de la souveraineté. (…)Au Canada, nous savons maintenant, qu'avant que les Européens ne viennent dans l'Arctique, cette région avait déjà été cartographiée par les Inuits, tracée partout par leurs chemins de chasse. (…)

Le souhait du Canada d'établir sa souveraineté dans l'Extrême Arctique a aussi mené, du moins en partie, à la décision de 1953 du gouvernement fédéral de relocaliser certaines familles inuites plus au Nord. (…) Aujourd'hui, puisque les Inuits se servent toujours et occupent toujours l'Arctique, ils continuent à contribuer à « l'histoire, à l'identité et à la souveraineté dans l'Arctique » du Canada. (…)

À mesure que fond la neige et que s'ouvrent les voies du transport maritime et que les ressources deviennent accessibles, leur occupation de longue date des terres et des cours d'eau (chacune des 27 communautés du Nunavut est située sur les eaux de marées) sera à l'avantage du Canada. Le Canada doit voir à ce que l'ouverture de l'Arctique soit favorable aux Inuits.

http://www.ainc-inac.gc.ca, Thomas R. Berger*Accord sur les revendications territoriales du Nunavut. Deuxième période de planification 2003-13(extraits du rapport du conciliateur)

*conciliateur dans les négociations visant à établir un accord sur les revendications territoriales du Nunavut