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La prime, Janet Evanovich

Publié le 15 septembre 2013 par Antigone

laprime

J'ai passé mon week-end en compagnie de Stéphanie Plum... Et quoi de mieux, n'est-ce pas, lorsque l'on ne ressemble plus qu'à une vieille bouée dégonflée échouée sur un canapé que de s'alléger le cerveau (pourtant déjà bien amoché) avec les aventures rocambolesques d'une apprentie chasseuse de primes.

Dans les premières pages de ce premier volet, intitulé sobrement La prime, Stéphanie Plum n'a plus de job, presque plus de meubles, et terriblement besoin d'argent. Alors elle saute sur la proposition ironique de son cousin Vinnie de l'engager dans son agence de cautionnement. L'idée lui vient de ses parents chez qui elle ne manque pas - ou presque - un dîner. La prime est tentante, et la proie une ancienne connaissance, avec qui la jeune femme ne serait d'ailleurs pas fâchée de régler quelques comptes. Joe Morelli a abusé de sa naïveté lorsqu'elle était plus jeune et Stéphanie en conserve aujourd'hui un souvenir gênant. 
Armée de sa seule pugnacité, la trentenaire aux abois, va vite se rendre compte que traquer les hors-la-loi est un véritable et dangereux métier. Heureusement, la chance lui sourit et quelques alliés, dont un inattendu, viendront veiller sur ses maladresses de débutante...

"Tout bien considéré, je ne m'en tirais pas si mal que ça. J'étais sur cette affaire depuis moins de quarante-huit heures et j'avais déjà retrouvé l'homme à deux reprises. Bon, d'accord, je n'avais pas été foutue de le capturer, mais je me formais sur le tas. On ne pouvait pas demander à un étudiant en première année d'ingénierie de bâtir le pont du siècle."


Lire Janet Evanovich était pour moi une expérience inédite, et il s'avère que j'ai beaucoup aimé parcourir ce petit poche dont j'avais si souvent entendu parler. Il va sans dire qu'assiter aux déboires des autres est infiniment réconfortant. La galerie de portraits est haute en couleurs et l'énergie de Stéphanie Plum complètement attendrissante. Le ton alerte de l'écriture fait le reste.
Une lecture sans "prise de tête", pour les dimanches pluvieux, à consommer sans modération.

Editions Pocket - 3.50€ - Juin 2013 - Merci B. !


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