1er Mai chômé: non ce n'est un gros mot

Les sans-papiers se sont invités au menu des défilés du premier Mai, à l'évidence le président Sarkozy lors de son intervention télévisée a mal jaugé l'ampleur de ce phénomène en France. Tandis qu'il évoquait 600 dossiers déposés en préfecture, et semblait croire à un mini-dossier bientôt clos, l'UMIH évalue le nombre de sans papiers uniquement dans la restauration à 50000 travailleurs en situation irrégulière disposant cependant d'un travail et payant des cotisations et des impôts.
Les métiers du bâtiment ne se sont pas encore positionnés, si c'était le cas ce chiffre pourrait être revu fortement en hausse s'ils décidaient de dire un mot à ce sujet.

COUAC, c'est le mot qui me vient à la bouche.

Ce drame humain me semble n'être qu'à son début, en effet lorsque les patrons commencent à défendre leurs salariés sans-papiers: un mouvement de fond peut être envisagé dans les mois à venir sur ce sujet. Sur fond de refus syndical des 41 annuités pour obtenir une retraite, le Medef toujours en panne prône d'ors et déja 42 annuités.

Depuis son université d'été en septembre dernier, le Medef avec son joli logo: jouer le Jeu, a su prouver qu'il ne jouait aucun jeu cohérent et ne respectait aucunes règles si ce n'est celles de la force sous le gant de velours de  sa présidente. Le Medef n'est donc pas en état de peser dans les négociations à venir, d'autant plus que la lutte interne qui fait rage entre sa présidente et sa puissante organisation UIMM n'est pas encore achevée. Détournement de Fond, lutte d'influence, etc...Le Dallas français n'a pas encore fini de nous faire rire, je crois bien.

Au chapitre des bonnes nouvelles, la CGT et FO ont manifestés ensemble et globalement l'unité syndicale a été à peu près respectée en France. Les semaines à venir s'annoncent dures pour le gouvernement à l'issue de cette journée.

                           Laurence Parisot n'a pas pu se joindre au cortège