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L’insoutenable légèreté de l’être

Par Nelcie @celinelcie

Je ne sais pas trop pourquoi, mais pendant longtemps j’ai repoussé la lecture del’insoutenable légèreté de l’être , mettant ce livre dans la catégorie « roman chiant ». J’étais persuadée que j’allais m’ennuyer.
Et puis un jour, j’ai décidé de l’emprunter à la bibliothèque

L’insoutenable légèreté de l’être

"L’Insoutenable légèreté de l’être" traite de plusieurs thèmes, et place, au centre de tout, des personnages purement fictifs incarnant de grandes idées. Parmi eux, Tomas se cherche sous son double masque de libertin et d’amoureux passionné, alors que Tereza, la plus morale du livre, brigue l’amour pur, et que Sabina incarne la légèreté.

Mon avis

Alors ennuyeux ou pas ? Bah… un peu quand même, mais pas toujours !

J’ai aimé la structure de la narration qui alterne récit de l’histoire et réflexions de l’auteur. Ça permet de mieux comprendre et cerner chaque personnage du roman, leur attitude face à l’amour, la vie…
J’ai aimé l’écriture de Milan Kundera, très fluide et riche.
J’ai aimé cette immersion dans le Prague des années 70, et surtout le regard qu’y porte M. Kundera sur le Régime Communiste.

Mais j’ai trouvé le livre beaucoup trop long. Si au début j’étais absorbée par ma lecture, j’ai fini petit à petit par décrocher. Pas du récit, qui lui n’a rien de compliqué à suivre, mais j’ai décroché des réflexions propres à l’auteur. J’avoue d’ailleurs avoir bâclé quelques pages que je trouvais vraiment ennuyeuses.

Au final, Milan Kundera offre à travers ce livre quelques belles réflexions sur le monde, la vie, l’amour, ou encore notre société. Mais à cause de la longueur, j’ai eu l’impression parfois de m’y perdre, ou plus exactement d’avoir un trop plein de réflexions.

Je ne regrette donc pas ma lecture, mais j’avoue que je m’attendais à mieux.


Classé dans:Lecture Tagged: lecture, littérature, Milan Kundera

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