Boaza Gasmi, président du comité national de liaison des harkis, sur la place Armand- Fallières, à deux pas du monument aux morts qui rend hommage aux victimes de toutes les guerres, a entamé une grève de la faim, cherchant désespérément à réclamer la reconnaissance par la France du drame des harkis.
Le dossier spécial que nous publions ce jour montre que la campagne de solidarité avec le gréviste de la faim permettra de rencontrer un large écho. Le mouvement et la visibilité des actions doivent dépasser de beaucoup l’influence des sites d’informations, et nous nous en félicitons. C’est exactement le but que nous nous étions fixés en initiant toute démarche légitime. La diversité des forces soutenant la cause recouvre une égale diversité de motivations.
Rappelez-vous discours de M. Hollande : « Il y a cinquante ans, la France a abandonné ses propres soldats, ceux qui lui avaient fait confiance, ceux qui s'étaient placés sous sa protection, ceux qui l'avaient choisie et qui l'avaient servie… » et « Les harkis et leur familles ont été accueillis et traités de manière souvent indigne sur le sol français ».
Au final, un pays se grandit toujours lorsqu'elle reconnaît ses fautes !
Notre cause est légitime, notre cause a le soutien de l'opinion publique, battons-nous avec nos moyens pour que notre dossier soit régler définitivement.
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