Tout comme ses joueurs et notamment Boris Diaw, le coach des Spurs Gregg Popovich n'a pas cessé de penser aux deux derniers matchs des dernières finales NBA.
Pop' n'a pas pour autant changé ses habitudes dans la préparation de sa saison. Il s'exile dans différents endroits chaque année et prépare dans l'ombre avec ses assistants à coup de vidéo et de réunion le nouvel effectif des Spurs et étudie les points d'amélioration. Ce dimanche, le coach retrouvera San antonio pour préparer convenablement le training camp et donner un nouvel élan après la déception des finales.
En effet, celui qui avait obtenu un sans faute en finale NBA revoit encore et encore ce Game 6 et l'égalisation assassine de Ray Allen. Même la boxe et les coups qu'il peut prendre n'y font rien. Si le match 7 est un peu flou pour Pop, le match 6 reste dans sa mémoire et les critiques à son encontre sur le fait d'avoir laisser sur le banc Tim Duncan dans les moments cruciaux ne lui font rien, mais cette sansation lors de l'égalisation est encore vive :
"Rien ne peut libérer ça de ma tête. En ce qui concerne Duncan, je dis simplement que vous faites ce que vous faites pour gagner un match. Je pense au Game 6 tous les jours, sans exception. Je repense à tous les matchs. je peux voir le premier tir de LeBron James et le rebond et le second qui suit..."
Cette finale perdue n'a donc pas changé les habitudes de Gregg Popovich, mais l'a fortement hanté une bonne partie de l'été. Avec un effectif toujours critiqué pour son âge avancé, Pop fera encore des Spurs l'équipe à battre dans la Conférence Ouest et un prétendant sérieux pour un cinquième titre pour les Spurs et on peut remercier sa fille qui a remonté le moral de son papa aux quatre bagues comme le mentionne Express news :
"Papa écoute, tu as gagné quatre titres NBA et tu as joué une cinquième finale. Les autres coaches eux perdent tout le temps, mais toi tu es incapable de perdre car tu es unique. S’il te plaît, tu peux t’en remettre."
Jeu de briques
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