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Un hasard nécessaire

Publié le 21 septembre 2013 par Adtraviata

Un hasard nécessaire

Quatrième de couverture :

Il faut toujours se méfier des confidences amoureuses. Telle pourrait être la morale de ce roman dont le narrateur, mari dévoué et employé de banque modèle, commet l’imprudence de raconter à sa jeune épouse le coup de foudre qu’il a éprouvé… pour une autre femme !
Cette femme, c’est la fille de l’illustre famille Hopsten, l’un des ultimes fleurons de la haute bourgeoisie de Francfort. Et voici le lecteur entraîné, le temps d’une saison de mondanités, dans les coulisses d’un monde en pleine déliquescence, qui s’accroche désespérément aux derniers lambeaux de sa splendeur passée, aveugle face à l’assaut de la modernité sous toutes ses déclinaisons : sociale, économique, sexuelle. Sous l’œil impavide d’un cacatoès blanc – auquel le romancier réserve un sort aussi cruel qu’à ses personnages –, ce petit cercle va peu à peu dévoiler ses fissures, ses faux-semblants, jusqu’à la catastrophe finale, déclenchée par l’irruption d’un homme d’affaires aussi louche qu’irrésistible.
Portrait sans fard d’une société, ronde sentimentale pétrie d’ironie douce-amère,Un hasard nécessaire révèle un styliste d’une immense finesse, entre Arthur Schnitzler, Thomas Mann et Eric Rohmer. 

Martin Mosebach est né à Francfort en 1951. Auteur de nombreux essais, romans, nouvelles et recueils de poésie, il a également travaillé dans le monde du cinéma et de la radio. Reconnu en Allemagne comme l’un des plus grand écrivains de sa génération, il a reçu le prix Heinrich von Kleist en 2002 ainsi que le prestigieux prix Georg Büchner en 2007.

Bon, disons-le d’emblée, ce livre m’est tombé des mains, peut-être parce que cette période de début juillet où je l’ai lu n’était sans doute pas propice du tout à ce genre de lecture, je le reconnais, mais franchement j’ai ressenti un ennui profond devant la description de cette société allemande, de cette haute bourgeoisie très fermée, dont le narrateur, à la fois étranger à cette classe sociale et observateur très proche, décrit dans le moindre détail les réceptions, les fêtes, les codes qui régissent les relations sociales et familiales, les détails du décor, le cacatoès impromptu qui trône dans la maison des Hopsten. Mais il ne se passe pas grand chose et c’est d’un ennui mortel et prétentieux.

La quatrième de couverture compare l’auteur à Thomas Mann, Arthur Schnitzler et Eric Rohmer, rien de moins… Je l’avoue, je n’ai jamais lu les deux premiers et l’univers du troisième me cause plutôt de l’ennui… tout comme ce roman d’une froideur glaçante. En lisant ces références, je m’attendais à un univers également proche de von Keyserling ou Stefan Zweig, auteurs que j’ai lus et appréciés il y a un certain nombre d’années. Même si son style est très élégant (la traduction semble très belle), j’ai été profondément rebutée par l’univers de ce roman (univers de son auteur ?), profondément dénué de sensibilité.

Je n’ai donc pas poursuivi ma lecture, que j’ai lâchée au bout de 80 pages seulement.

Martin MOSEBACH, Un hasard nécessaire, traduit de l’allemand par Frédérique Laurent, Grasset, 2013

J’ai lu ce livre dans le cadre de l’opération de la Rentrée littéraire, On vous lit tout, organisée par Libfly et le Furet du Nord. Merci à eux, malgré tout, ainsi qu’aux éditions Grasset, pour l’envoi de ce livre.

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