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Le tailgate party de la semaine # 3

Publié le 22 septembre 2013 par Sixverges
Le tailgate party de la semaine # 3 Cette semaine on joue aux devins et on analyse une confrontation classique entre l’attaque et la défensive.
Si la tendance se maintien…
Après deux semaines d’activités, quelques tendances se dégagent déjà. A ce stade-ci, notre rôle consiste à savoir si elles se poursuivront pendant 16 matchs ou s’il s’agit uniquement de la poudre aux yeux.
Ce n’est qu’un début :
La domination de Peyton Manning et d’Aaron Rodgers : Ils ne lanceront pas toujours pour 480 verges ou 7 passes de touché, mais avec leur excellence et l’arsenal à leur disposition, il sera impossible de contenir ces 2 QB. Au mieux, ils ne pourront qu’être ralentis  le temps de quelques séquences. La tendance est très favorable à l’attaque dans la NFL et les 2 meilleurs quarts de la ligue vont passer à la caisse.
Les succès des Chiefs : Invaincus, les Mid-Westeners impressionnent bien plus par la manière que par le simple résultat. Andy Reid semble revigoré par son nouveau défi, Alex Smith apporte calme et compétence à la position de quart-arrière et l’équipe joue enfin à la hauteur de son talent. La défensive n’a pas encore consenti plus de 16 points dans un match et ils ont gagné la bataille des revirements à chacun de leurs rendez-vous. Les assisses sur lesquelles sont basées les succès récents sont solides à KC.
La réhabilitation de Jay Cutler à Chicago : Notre bougon préféré connaît un bon début de saison. Au-delà des statistiques, il réussit les jeux importants et nous fait même croire qu’il apprécie son travail!!! Surtout, Cutler est maintenant protégé correctement par sa ligne offensive, une spécialité de Marc Trestman. D’ailleurs, avec Trestman, Cutler travaille enfin avec un coach qui met l’emphase sur l’attaque. C’est tout cela qui me permet de croire que son attitude demeurera positive, que sa prise de décision continuera d’être adéquate et qu’il mènera les Bears au titre de la NFC Nord.
Les succès défensifs des Jets : Associer l’équipe de Rex Ryan au mot « succès » peut sembler hasardeux, mais dans le contexte carnavalesque qu’on connaît, la défensive verte s’est présentée pour jouer en 2013. Ils viennent au second rang du circuit pour les verges accordées et au 3e rang pour les points consentis. Ce ne sera peut-être pas toujours aussi probant, mais coach Ryan excelle sur l’aspect défensif et il sait comment  motiver son équipe. Les verges seront chèrement acquises contre Gang Green. Reste maintenant à installer ne serais-ce qu’un semblant d’espoir en attaque!
Ce n’est qu’un feu de paille
Eddie Royal, machine à touchés : Le WR compte 5 majeurs en 2 rencontres. Je pense qu’il n’en aura pas 5 autres d’ici la fin des émissions dans le coin de Noël. Les Chargers seront meilleurs qu’on le pense, mais Royal est un habitué de brèves séquences où il est en feu suivies de longs moments d’hibernation.
Les déboires offensifs des Patriots : Peut être est-ce mon cerveau qui est trop programmé aux succès automatiques des Pats pour accepter que le club est en déclin, mais je ne suis pas inquiet pour Tom Brady. La chimie fait clairement défaut avec sa jeune brigade de receveurs, mais s’il y a une chose qui ne peut être reprochée au beau Tom, c’est son ardeur à l’ouvrage. Le temps des records offensifs est révolu en Nouvelle-Angleterre, mais, encore plus lorsque le Gronk et Amendola seront de retour, l’attaque ne sera pas un boulet à traîner très longtemps.
La disparition du Read Option : En fait, l’option existe toujours, mais les QB mobiles sont nettement moins actifs que l’an dernier. Robert Griffin III et Russel Wilson n’ont toujours pas 50 verges de gains terrestres alors que Cam Newton n’en revendique que 53. La raison du conservatisme de la sélection de jeux des entraîneurs réside dans le règlement permettant aux joueurs défensifs de plaquer le QB en situations de Read Option.  Ok, sauf qu’il faut aussi gagner les matchs. Déjà à Washington, RGIII demande de courir davantage et le club est dans la dèche. La crainte du Read Option a énormément contribuée au succès de ces jeunes QB. Si cette menace disparaît, les défensives s’ajusteront et les résultats ne seront pas aussi spectaculaires. Il vient un moment dans la saison où les entraîneurs ne peuvent plus se permettre de jouer la carte de la sécurité; ils doivent gagner!
Les déboires d’Eli Manning : Le pivot des Giants lancera toujours des interceptions. C’est dans sa nature de QB agressif. Cependant, il sait aussi faire progresser le ballon et a prouvé suffisamment de fois dans le passé qu’il sait élever son jeu d’un cran lorsque l’enjeu est important pour qu’on lui laisse le bénéfice du doute. Le # 10 va se calmer, retrouver ses repères et les bleus seront dans la course jusqu’à la fin dans la NFC Est.
Le tailgate party de la semaine # 3
 Le bon match dont personne ne parle
Accusez-moi de partialité tant que vous voulez, mais le duel  qui aura mon attention cette semaine est celui qui mettra en vedette les Bengals et les Packers. RDS présentera la rencontre en direct de Cincinnati à compter de 13h. Au-delà des raisons évidentes de partisannerie, cet affrontement est fascinant sous plusieurs aspects.
Le principal point d’intérêt de cette partie sera la traditionnelle bataille entre l’offensive et la défensive. Aaron Rodgers a lancé pour 480 verges la semaine passée dans la volée administrée aux Redskins. Il compte déjà 7 passes de touché et possède un coefficient d’efficacité de 127.2  Il est le meilleur QB du football. De son côté, Randall Cobb s’est avéré une terreur pour les défensives adversaires, alors que coach McCarthy exploite à merveille sa polyvalence. Finalement, le jeu de course qu’on croyait réduit à néant par la blessure d’Eddie Lacy, a épaté la galerie contre les Redskins, grâce aux prouesses de James Starks.  Bref, et ça ne surprendra personne, les Packers inscrivent des points à la pelle!  
 De l’autre côté, la défensive tigrée a montré ses griffes face aux Steelers lundi dernier, reprenant ses habitudes des mois de novembre et décembre 2012 au cours desquels elle n’avait accordée qu’une moyenne de 12 points par match. La poreuse ligne offensive fromagée risque de trouver la tâche de contenir les Dunlap, Atkins et Johnson beaucoup plus ardue que sa promenade dans le parc de dimanche dernier face à Washington. En fait, à ses 16 dernières sorties, la défensive orange et noire n’a jamais permis à un QB de franchir le plateau des 300 verges de gains aériens. Une partie importante de ce succès est attribuable à la domination tigrée à la ligne de mêlée.
La confrontation sera intéressante à suivre, mais à la fin, nous savons tous que le Pack inscrira significativement plus de points que les Steelers lundi dernier. C’est donc la bataille inverse, l’attaque de Cincy face à la défensive de Green Bay, qui dictera le pointage final de la rencontre et qui permettra de tirer des conclusions pour la suite des choses. En supposant que les fromagés inscrivent entre 25 et 30 points, l’inconstante offensive tigrée peut-elle suivre la parade, contre une défensive opportuniste, mais très vulnérable?
Lorsque j’ai prédit un déclin aux Packers cette saison, c’est en raison de confrontations de ce genre. Lors de la semaine #1 à San Francisco, Aaron Rodgers a amassé des statistiques exceptionnelles et il a mis 28 points au tableau, mais son club a perdu. L’attaque est suffisamment dominante pour pulvériser la plupart des défensives, mais lorsqu’une unité est capable de limiter les dégâts (comme ce que celle des Bengals devrait pouvoir réaliser cette semaine), est-ce que leur défensive peut réussir les jeux importants? Elle ne l’a pas fait depuis l’année du Super Bowl et j’ai de gros doutes sur sa capacité.
 A l’opposé, si Cincinnati est prêt à passer à l’autre niveau comme plusieurs observateurs le prédisent, voici exactement le genre de matchs qu’il faut gagner.  Andy Dalton doit prendre charge de l’attaque et, contrairement à ce qu’on a vu à Chicago à la semaine # 1, le club doit trouver un moyen de vaincre un adversaire de premier plan. Ce n’est d’ailleurs pas inintéressant de noter le perdant du rendez-vous de cet après-midi aura une fiche négative. Il n’y aura rien de catastrophique, mais ça pimentera assurément la route vers la qualification attendue en séries.
Finalement, comme s’il n’y avait pas suffisamment d’angles intéressants à suivre dans cette rencontre, rappelez-vous ce qui s’était passé la dernière fois que Green Bay a joué au Paul Brown Stadium! Soyez prêt à toutes les éventualités!  
Comme d’habitude, la journée sera bien remplie sur 6VB, donc revenez nous voir fréquemment. Bon football!

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